Une trentaine d’organisations concernées par les IG, principalement dans l’agroalimentaire, ont adopté une déclaration commune pour faire de celles-ci une priorité absolue dans les négociations internationales.
La « déclaration de Bergame » affirme fortement la nécessité d’une priorité des indications géographiques dans les négociations internationales. Une trentaine d’organisations se sont réunies dans la ville italienne où devaient se retrouver quelques jours plus tard les ministres de l’Agriculture du G7 sous la présidence de Maurizio Martina, ministre de l’Agriculture italien. Ces organisations sont en grande partie viticoles, mais on compte aussi des organisations proches des IG fromagères, de viande, de bière ; les organisations italiennes, fortement représentées, côtoyaient une organisation japonaise (dans le domaine de la viande) et une africaine. Et bien sûr des organisations comme la Fédération européenne des vins d’origine et l’Assemblée des régions européennes viticoles (Arev).
Des atteintes encore trop nombreuses
Le rassemblement de ces organisations intervient alors que les négociations d’un traité transatlantique entre l’UE et les USA ne progressent pas et que les discussions dans les enceintes multilatérales sont paralysées », précise l’Arev. Ladite fédération, qui rassemble à la fois des élus des régions européennes viticoles et des représentants des vignerons, rappelle les atouts des IG en termes de diversité et qualité des produits, d’emplois, d’entretien des paysages et d’aménagement du territoire, de culture et d’histoire. Elle dénonce aussi les atteintes encore trop nombreuses aux dénominations des IG et appelle les gouvernements à progresser en vue d’une meilleure protection de ces noms sur Internet.