Mais cela ne présume pas la stratégie commerciale des entreprises sur l’ensemble de la campagne : en février 2017, c’était 26 euros/t, contre une moyenne sur 5 ans de 28 euros/t. « L’absence de cotations officielles entretient le flou. »
Et la Cgb de livrer quelques repères : dans l’UE, le prix est de 350 euros/t sortie sucrerie française depuis octobre (-28 % par rapport à 2016-2017), soit une betterave à 22,8 euros/t. Sur le marché mondial, il se situe à 325 euros/t depuis le début de la campagne, soit une betterave à 18 euros/t.
Face à la volatilité des cours, ladite confédération veut notamment des contrats diversifiés entre planteurs et industriels : les marchés à terme peuvent aider à proposer des prix minimums, fixes ou moyens. Mais aussi des contrats équilibrés, avec un juste partage de la valeur et du risque. Le message : « Les indemnités d’arrachage précoce doivent être relevées ».
Un axe stratégique du syndicat français est aussi d’allier compétitivité et environnement. La prochaine interdiction des néonicotinoïdes constitue pour la Cgb un risque majeur, avec une perte de rendement et la disparition de la culture dans certaines régions. D’où sa demande d’une dérogation. Parallèlement, un projet de recherche est lancé avec l’Institut français de la betterave pour trouver rapidement des alternatives.