C’est le changement de nom du CECD en CECT (du comité européen du cheval de débardage au cheval de travail) qui a initié cette ouverture du concours à d’autres activités, nous confie Jean-Claude Louis, président du CECT.
«On a mis au point de nouvelles épreuves pour ouvrir le concours à un maximum de personnes. Au total 7 challenges ont été pensés, à savoir les traditionnelles épreuves à la parole, le débardage en simple, en paire, la traction du gros bois auxquelles se sont ajoutés le binage de sapins, le maraîchage, et la maniabilité urbaine, un clin d’oeil au projet du ministre Collin pour réintégrer le cheval de trait en ville», explique-t-il.
Si l’objectif en terme de participants étaient d’atteindre 15 paires, quelque 14 couples se sont inscrits dont 4 se sont malheureusement désistés. « Avec 10 équipes, nous avons pu rajouter une épreuve joker pour permettre aux participants de se réessayer à l’une des 7 épreuves», note Jean-Claude.
S’essayer et progresser
Et les retours des participants sont très positifs. Si certaines épreuves pouvaient revêtir moins d’intérêts pour les débardeurs, des atteleurs ont pu se frotter au débardage et se sont bien défendus. Il en va de même pour les débardeurs qui ont pu voir quelle marge les séparait à l’attelage.
«Chaque travail a sa spécificité et bien que l’on maîtrise l’une d’elle, les autres épreuves ne sont pas pour autant gagnées», confirme M. Louis.
D’autant que les épreuves étaient toutes relativement techniques… Les meilleurs ont ainsi pu se démarquer dans chaque épreuve. Une philosophie qui pousse également les autres à progresser.
Pour preuve, les Slovaques, les Francisty, qui viennent depuis 12 ou 13 ans. Ils font le spectacle depuis des années et c’est la première fois qu’ils emportent la première place du général.
«Ils ont bien progressé, ils sont plus propres avec leurs chevaux. Ils font désormais partie du folklore.»
Jean-Claude poursuit: «Avec le recul on se rend compte que les Slovaques n’excellent pas dans un domaine mais ils sont bons dans chacune des épreuves. Ils ont été extrêmement réguliers, raison pour laquelle ils sont sortis du lot. Ils n’ont d’ailleurs gagné aucune épreuve alors que le second au classement, l’équipe formée par Eric Collin et Yves-Marie Lambert, en gagne trois.
Le classement par épreuve