L’Afrique du Sud: plus qu’un stage, une expérience hors du commun!

M. Héger lors de son stage pour l’entreprise Botanica Natural Products en Afrique du Sud.
M. Héger lors de son stage pour l’entreprise Botanica Natural Products en Afrique du Sud.

B otanica est une organisation recherchant, produisant et transformant des plantes indigènes dotées de propriétés médicinales valorisables en cosmétique. Issue de l’option Environnement, j’ai immédiatement adhéré à la philosophie de la société, étroitement attachée aux trois piliers du développement durable (environnement, social et économie).

Ainsi, elle promeut des initiatives locales visant les communautés et basées sur l’utilisation raisonnée de la biodiversité et de l’environnement, tout en assurant une viabilité financière.

Durant trois mois, j’ai étudié la croissance ainsi que la composition phénolique totale de Moringa oleifera Lam., 1785 influencée par la qualité spectrale de la lumière. La modification du rayonnement solaire est réalisée grâce à des filets d’ombres photosélectifs. Cette expérience a permis à l’entreprise de trouver des pistes d’optimisation de production de composés essentiels en cosmétique, naturellement présent dans les plantes.

Pourquoi réaliser

un stage à l’étranger ?

Ayant le désir de travailler à l’étranger, d’accomplir des missions et de développer des projets dans des pays défavorisés, ce stage était l’occasion rêvée d’un premier pas dans le monde professionnel auquel j’aspire. Le stage est une opportunité à saisir pour découvrir d’autres méthodes et organisations de travail, d’autres pays, cultures et langues.

Livrée à moi-même dans un environnement complètement nouveau, j’ai dû sortir de ma zone de confort, prendre sur moi, m’adapter. Ce qui m’a permis de gagner en autonomie et en assurance, tant dans la préparation du stage que dans sa réalisation. Ce sont des qualités précieuses.

Cette expérience, je l’ai également vécue comme un challenge. Les réalités que nous connaissons en Europe ne sont pas les mêmes partout dans le monde. Le manque de moyens sur place, notamment en termes de matériel, oblige à chercher continuellement des solutions. Je me suis rendue compte qu’en Belgique, on est plutôt bien loti, au point qu’on n’en est plus toujours conscient. Aujourd’hui, je sais l’immensité des possibilités s’offrant à moi au terme de ce bachelier. Il ne me suffit plus que de m’en donner les moyens. Vous aussi, envolez-vous !

D’après M. Héger

étudiante à la HEPN

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