Ces membres de l’ABW sont convaincus que la période de crise actuelle pourrait se transformer en fenêtre d’opportunité pour les plus audacieux, dit le communiqué. L’abolition des quotas transforme considérablement la filière sucre en Europe et se traduit déjà par une augmentation des volumes produits – de l’ordre de 20 % pour la prochaine campagne – et par un prix du sucre plus volatil. L’ABW note aussi une concurrence commerciale plus vive entre les sucriers et une mise sous pression inédite des rapports entre planteurs et sucriers.
Une opportunité pour l’agriculture belge
Dans ce contexte inédit, le groupe de travail travaille à la conception d’une sucrerie entièrement nouvelle, plus performante et plus durable, qui s’appuie sur les technologies les plus efficientes et offrent aux planteurs et à l’industriel une équation économique plus intéressante.
Selon l’Association, ce projet constitue une réelle opportunité pour l’agriculture et l’économie belges. En effet, la Belgique dispose d’une localisation idéale pour la culture de la betterave et ce projet impliquerait une augmentation de la surface betteravière avec la création de valeur additionnelle pour l’agriculture belge, sans compter la création de nouveaux emplois et la diminution des distances d’approvisionnement pour les usines belges.
En mode coopératif
Par le biais d’une structure coopérative, modèle dominant en Europe
Décision avant la fin 2017
Ce projet comporte 5 défis essentiels : la mobilisation des planteurs, la commercialisation du sucre, la constitution d’une équipe pour construire et exploiter l’usine, la conception et de la construction d’une usine ultra-performante, durable et plus respectueuse de l’environnement et la levée des fonds nécessaires. L’analyse de faisabilité a été initiée au cours de l’été 2016. Les travaux sont actuellement dans la phase qui pourrait permettre une prise de décision avant la fin de l’année.