Et les solutions proposées par les dirigeants de l’entreprise pour reprendre leur activité n’étaient visiblement pas très convaincantes. En effet, le Conseil d’État ne semblait pas prêt à statuer dans ce dossier. C’était sans compter l’administration en charge du dossier qui a remis son feu vert ce mercredi pour une réouverture le jeudi 6 avril sous une série de conditions strictes. Le plan d’action proposé devrait pouvoir garantir le bien-être animal de tous les animaux, mettant ainsi fin aux infractions constatées.
Les faits reprochés sont bien évidemment honteux et inacceptables ! D’autant qu’ils mettent à mal le dur labeur des éleveurs… Pour s’en prémunir, certains abattoirs ont installé des caméras afin d’assurer un bon accompagnement des animaux dans leur mise à mort. Le parti est donc pris : « Mieux vaut prévenir que guérir ! » D’autant que l’urgence et les priorités sont bien de réconcilier les citoyens avec l’élevage comme avec la viande. Car, rappelons-le, les remises en cause de l’élevage et de l’abattage ne vont pas s’estomper, que du contraire. Un tel climat de tension ne profite en définitive qu’aux associations de défense du droit des animaux, qui peuvent ainsi rallier nombre de badauds sensibles à leur cause.