Durant les dernières décennies les méthodes de sélection, tant animales que végétales, ont beaucoup évolué, entraînant le besoin de traiter une grande quantité de données.
Les méthodes de génomique apportent davantage de précision dans la sélection et de diversité génétique tout en faisant gagner beaucoup de temps aux sélectionneurs. Néanmoins, constate un groupe d’étudiants de Bordeaux Sciences Agro (France), ces méthodes ont présenté des limites en termes de volumes des données et de propriétés de ces données. L’utilisation du « big data » pour traiter ces grands volumes serait bénéfique en sélection animale mais aussi végétale.
Pour la filière élevage, les étudiants tablent sur la fin du « star-system » et des problèmes de consanguinité qui y étaient liés, via l’accès aux caractéristiques d’un nombre élevé de reproducteurs potentiellement intéressants pour les éleveurs.
Pour la sélection des plantes, le développement récent d’outils d’analyse très perfectionnés permettant le phénotypage (obtention des caractères observables chez un organisme vivant) de parcelles entières en quelques heures a permis l’essor du secteur de la génomique végétale.