Un cas de grippe aviaire à nouveau identifié en Belgique

Le virus hautement pathogène de la grippe aviaire du type H5N8 circule depuis fin octobre 2016 presque partout en Europe. Il s’agit d’un virus très agressif qui cause des troubles graves et une importante mortalité chez les oiseaux sauvages et captifs.

Le 21 février, ce virus a été mis en évidence par le laboratoire national de référence Cerva chez un cygne sauvage trouvé mort sur un étang d’Oud-Heverlee (Brabant flamand). Bien qu’il s’agisse de la première découverte du virus chez un oiseau sauvage en Belgique, ce cas n’est certainement pas unique. Ces dernières semaines, les pays voisins ont encore connu de nombreux cas similaire. Étant donné que ceux-ci peuvent facilement se déplacer sur des dizaines, voire centaines de km suite à une vague de froid ou un manque de nourriture, le risque reste bel et bien présent.

Il y a trois semaines déjà, le 1er février, une première contamination a été découverte en Belgique chez un détenteur amateur d’oiseaux captifs à Lebbeke (Flandre-Orientale). Les oiseaux ont été contaminés suite à des contacts directs avec des oiseaux aquatiques sauvages.

L’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) ne prend aucune mesure supplémentaire suite à la contamination à Oud-Heverlee. Elle rappelle néanmoins que les détenteurs de volailles ont l’obligation de respecter les mesures de confinement, même si elles peuvent parfois être inconfortables pour les animaux. Ces mesures (voir Le Sillon Belge du 17 février) sont en premier lieu destinées à éviter autant que possible les contacts entre les oiseaux sauvages et les oiseaux en captivité, et visent donc à empêcher une contamination qui s’accompagne de souffrance animale. Celles-ci sont d’application jusqu’au 10 mars prochain inclus et pourront être prolongées si le risque reste présent. Par contre, s’il se réduit de façon tangible, elles pourront, le cas échéant en tout ou partie, être levées plus tôt.

Zone tampon levée

Vu l’absence de nouvelles contaminations dans la zone tampon temporaire délimitée le 1er février autour de la contamination à Lebbeke, celle-ci a été levée. Depuis le 22 février, les transports d’oiseaux, de volailles et d’œufs à couver sont à nouveau autorisés dans les trois communes concernées (Lebbeke, Aalst, Dendermonde). Les mesures prises dans le reste du pays y sont également d’application.

Une mortalité anormale chez les oiseaux sauvages peut toujours être notifiée via le numéro gratuit 0800/99.777. En fonction du nombre d’oiseaux et des espèces concernées, les cadavres sont collectés et acheminés au laboratoire de référence Cerva.

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