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Mieux vaut adapter la gestion de sa prairie que tenter de la corriger par une rénovation

Alors que le PGDA actuel interdit la rénovation/ le retournement classique des prairies permanentes après le 31 mai pour des raisons essentiellement environnementales, une étude allemande tend à montrer que ces pratiques n’ont que très peu d’effet sur la libération de gaz à effets de serre et de nitrate. M. Benke, Docteur en agronomie à l’université de Göttingen, est venu en faire part suite à l’invitation d’Agra-Ost et de Fourrages-Mieux, le 28 avril dernier à Thirimont.

En Allemagne, les prairies exploitées intensivement sont rénovées tous les 5 à 10 ans en vue d’une remise en état des dégradations du gazon, qui sont principalement dues à des accidents de terrain et pour garder un rendement et une qualité de fourrage acceptable. « Toutefois, mieux vaut bien réfléchir à sa manière de travailler pour trouver une solution économiquement intéressante », explique M. Benke.

Une proportion de prairies équivalente

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Quelle est la part des sols wallons dans le bilan des émissions des gaz à effet de serre agricoles ?

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