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Un rappel de botanique : la fécondation des fleurs

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Les grains de pollen qui contiennent deux noyaux à n chromosomes ont été déposés sur le ou les stigmate(s) de la fleur à féconder. Ils vont germer en absorbant une certaine quantité d’eau, puis ils émettent un appendice appelé « tube pollinique » qui se dirige vers le canal du style par un phénomène de chimiotropisme. L’un des deux noyaux se divise en deux spermatozoïdes à n chromosomes. Le tube pollinique continue sa croissance en « digérant » par un processus enzymatique les tissus tendres qui s’y trouvent. La distance parcourue est d’environ 1 cm ; la vitesse de croissance dépend de la présence d’eau et d’éléments nutritifs : sucres et minéraux, ainsi que fondamentalement de la température ambiante. On a constaté que la présence simultanée de plusieurs tubes polliniques dans le même style stimule leur croissance !

Le tube pollinique arrive au niveau du sac embryonnaire qui contient, après trois divisions, 8 cellules à n chromosomes, dont l’ovule (= oosphère). Il y pénètre : l’un des deux spermatozoïdes fusionne avec l’oosphère pour former un « œuf » (ou zygote) à 2x n chromosomes, le futur germe de la graine. L’autre spermatozoïde s’unit à deux cellules du sac embryonnaire pour former l’albumen à 3n chromosomes de la graine.

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