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La moisson à l’abbaye fête ses 25 ans

L’abbaye de Bonne-Espérance va revivre l’ambiance des travaux des

champs d’autrefois.

Une belle vitrine sur

l’évolution de l’agriculture.

Temps de lecture : 2 min

La Fête des moissons à l’abbaye de Bonne Espérance près de Binche en est à sa 25 º édition. C’est une des nombreuses vitrines où l’agriculture est mise en valeur pour un public de plus en plus nombreux : 20.000 personnes l’an passé.

Un programme aux facettes multiples

À commencer par une vitrine de l’élevage wallon par l’Awé, association wallonne de l’élevage. L’ensemble des races wallonnes sera présenté. dans la cour de la ferme. Le Blanc-Bleu belge, le porc Piétrain et le cheval de trait seront particulièrement mis à l’honneur.

Des impressionnantes locomobiles à vapeur datant du début du siècle dernier illustreront les débuts de la mécanisation des travaux des champs.

Les chevaux de trait seront à l’honneur, avec en démonstration, pas moins de 5 troupes équestres montant des chevaux de trait.

Au menu également, le rassemblement de quelque 300 tracteurs ancêtres dans le jardin d’honneur de l’abbaye. Il s’agit d’une des concentrations les plus importantes de Wallonie.

Une trentaine de producteurs exclusivement locaux proposeront sous le chapiteau du « Village des saveurs » du goût, des couleurs et des odeurs à tous les visiteurs.

Le savoir-faire wallon s’exprimera aussi par le lancement d’une nouvelle bière de saison, rappelant celle qui étanchait la soif des nombreux saisonniers en période de moisson.

Épinglons également une exposition au moulin sur le thème « Agriculture et Nature », tandis que des informations sur les analyses de terre seront fournies par les services techniques provinciaux du Hainaut avec le concours du Carah et de l’institut Agricole d’Ath.

Les activités proposées ont lieu du samedi midi au dimanche soir. Entrée 5 € par personne. Gratuit pour les enfants. infos sur www.lesmoissons.be.

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Son propre maître? Vraiment?

Voix de la terre Un agriculteur, dit-on, est son propre maître. Légende ou réalité ? Chaque matin, il se lève avec un plan de travail en tête, un schéma mental qu’il a dessiné lui-même, que personne ne lui a imposé, ni un patron, ni un chef de chantier ou un quelconque directeur. Il organise sa journée comme bon lui semble, sans limites ni obligations. Vu de l’extérieur, notre métier semble baigner dans une forme de liberté absolue, mais au-delà des apparences, des obligations de résultat déterminent le parcours à accomplir. C’est particulièrement vrai en ce qui concerne l’agriculture contractuelle, forme moderne et pernicieuse de servitude paysanne.
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