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« Défendre le secteur ? Indissociable de mon travail à la ferme »

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L’évolution de la ferme Van Puymbrouck a été telle qu’aujourd’hui, Jean-Pierre peut consacrer une partie de son temps à la défense des intérêts agricoles. Il est ainsi membre du Comité directeur syndical de la Fédération wallonne de l’agriculture mais aussi administrateur de Vegaplan ; l’exploitation familiale étant par ailleurs certifiée depuis une dizaine d’années. En ce qui concerne plus spécifiquement la filière de la pomme de terre, il participe également à de nombreuses réunions Fwa/Belgapom.

À l’échelle de sa commune, Walhain, il est membre des commissions consultatives de l’environnement et de la mobilité. Deux domaines pour lesquels il est bon qu’un agriculteur représente les intérêts de la profession auprès des autorités locales.

« Pour moi, la défense du secteur agricole est indissociable de mon travail à la ferme. Pour les exploitations qui ne comptent qu’une personne active, c’est bien sûr difficile, voire impossible. Mais de mon côté, grâce à mes parents, mon épouse et nos employés, je dispose de temps pour me mettre au service de la profession », témoigne-t-il.

Il n’hésite pas non plus à expliquer son métier à ses concitoyens, notamment lorsqu’il sort son pulvérisateur. Celui-ci est d’ailleurs utilisé dans le plus strict respect du voisinage : réduction de la dérive de 75 % au champ mais de 90 % en bordure de parcelles loties ; application des produits phytosanitaires en journée, en l’absence des habitants ; minimisation des traitements durant les week-ends. « Tout agriculteur doit pouvoir expliquer ce qu’il fait et pourquoi il le fait », plaide-t-il encore.

Le Patathon, au profit des Banques Alimentaires

C’est également sur les terres de la famille Van Puymbrouck que se sont déroulés les deux premiers « Patathon » de Belgique, en collaboration avec McCain et les Banques Alimentaires. Cette action de solidarité invite les familles qui le souhaitent à venir glaner les pommes de terre qui resteraient dans les champs, après la récolte. Celles-ci sont ensuite redistribuées aux Banques Alimentaires, au profit des plus démunis.

En 2017, cette action a permis de récolter pas moins de 2,6 t de tubercules. Cette année, les participants en ont récolté 1,4 t. Un tassement qui s’explique assez logiquement par l’impact qu’ont eu les conditions climatiques de ces derniers mois sur les rendements.

J.V.

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