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Ne pas les retarder au-delà du 25 novembre !

Dans un avis du 19 novembre, l’Irbab alerte sur les mesures à prendre en situation de chute

des températures, voire

de légères gelées.

Temps de lecture : 3 min

Les conditions d’arrachage sont actuellement bonnes sans risques d’abîmer la structure des sols. L’Institut betteravier conseile d’arracher les betteraves et de ne pas prendre de risques inutiles en reportant les arrachages au-delà du 25 novembre. Et de rappeler qu’il ne faut pas arracher des betteraves gelées (température inférieure à - 4°C). Si les collets sont gelés, il faut attendre quelques jours afin de permettre aux tissus de la betterave de se restaurer.

La date d’arrachage est un compromis entre le respect de la structure du sol, les blessures occasionnées aux betteraves, une tare terre faible, une absence de gel et un seuil de durée de conservation si possible inférieur à 300 degrés jours.

À partir du seuil de 300 degrés jours, on observe un début de pourriture des betteraves et un développement important de moisissures. Cette pourriture devient exponentielle et est accélérée par les blessures occasionnées aux betteraves lors de l’arrachage.

Idéalement la durée de conservation ne devrait pas dépasser 300 degrés jours pour que les pertes ne dépassent pas 2% (soit un équivalent de deux mois ou 60 jours à une température moyenne de 5°C). Pour rappel, le mois de janvier est en moyenne le mois le plus froid de l’année avec un température journalière moyenne de 3,3 °C (Donnée IRM pour Uccle). Les mois de novembre et décembre affichent respectivement une température journalière moyenne de 6,8 et 3,9 °C.

Evitez la montée en graines des couverts

L'automne extrêmement chaud et sec a davantage favorisé la floraison des engrais verts. Pour éviter la production de graines, il est recommandé de les détruire à temps... en respectant la législation en vigueur !

Les engrais verts semés dès le mois d'août sont presque tous en floraison. Sur certaines parcelles, la floraison est déjà terminée et les siliques sont visibles. Il y a un risque que ces graines mûrissent au cours des semaines/mois à venir pour former des graines viables. Celles-ci entrent dans la banque de graines du sol et peuvent augmenter la pression des adventices dans les années qui suivent. Par conséquent, la stratégie de lutte contre les adventices doit être adaptée. Une fois que l’engrais vert est en fleur, la plus grande partie de l'énergie va au développement des graines. Le développement végétatif (biomasse) diminue ou s’arrête. L'effet de réduction des populations de nématodes de la moutarde blanche s'arrête également dès le début de la floraison.

En Wallonie, les dates de destruction sont fixées par la réglementation SIE et par le Pdga. La plus stricte des deux réglementations doit être appliquée.

Conservation et bâchage

Selon certaines prévisions météorologiques, un gel permanent pourrait s’installer fin novembre. La protection des tas de betteraves contre le gel est obligatoire selon les accords interprofessionnels de Iscal et de la RT. Soyez attentifs aux avertissements qui seront diffusés via les usines.

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