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Du mieux !

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La Commission européenne vient de publier un nouveau bilan de l’offre et la demande en protéines végétales qui montre une situation contrastée avec un taux d’autosuffisance élevé pour les produits à faible teneur en protéines (luzerne, herbe…), mais faible (26 %) pour les produits à forte teneur en protéines, comme le soja. C’est la première fois que ce bilan prend en compte les fourrages dits grossiers en plus des habituelles grandes cultures (céréales, oléagineux et légumineuses), et coproduits (issus de la trituration du soja, du colza et du tournesol).

Cette publication, souligne la Commission, fait directement suite au rapport sur les protéines végétales dans l’UE publié en novembre 2018 afin de réfléchir à la manière de développer davantage leur production. L’une des propositions du rapport est d’améliorer l’analyse et la transparence du marché grâce à de meilleurs outils de suivi.

Les fabricants européens d’aliments pour animaux (Fefac) se sont félicités de cette publication qui catégorise « les sources de protéines en fonction de leur valeur protéique, car, rappellent-ils, « toutes les protéines végétales ne sont pas égales, et les possibilités de substitution entre les catégories sont limitées ».

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L’agroenvironnement en Wallonie en 2023 (3/3): un attrait retrouvé pour l’autonomie fourragère

Environnement Le volet « prairies permanentes » de l’agroenvironnement wallon connaît un bilan mitigé. En effet, si la Maec « prairies naturelles » convainc à nouveau, les objectifs fixés par la Région wallonne demeurent relativement faibles. Les prairies de haute valeur biologique, quant à elles, souffrent… Heureusement, la mesure « autonomie fourragère » regagne du terrain et présente un potentiel de développement loin d’être négligeable.
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