L’Afsca clôture sa procédure contre le Marché de Ciney











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Si les conséquences la pandémie du Covid-19 sont multiples, elles se caractérisent, pour le secteur laitier, par des sombres perspectives en termes de prix pour les producteurs. La baisse des exportations et de la consommation indigène voit ses effets davantage renforcés par une collecte du lait en hausse partout dans l’Union Européenne.

La Commission européenne a publié lundi un paquet de mesures attendu depuis quelques semaines pour soutenir davantage les secteurs agricole et alimentaire les plus touchés par la crise du coronavirus. Elles prévoient notamment une aide au stockage privé pour les secteurs des produits laitiers. Une mesure qui, sans programme de réduction de la production coordonné au niveau européen, «est une erreur», selon l’European Milk Board (EMB). Celui-ci fera entendre son mécontentement en différents endroits d’Europe le 7 mai.


Sur le soutien supplémentaire aux secteurs en crise, le Commissaire européen à l’Agriculture « renvoie la balle » aux États membres.

Après un accord de principe trouvé en 2018, l’Union européenne et le Mexique viennent d’achever le processus de modernisation de leur accord de libre-échange, annonce la Commission européenne.







L’herbe n’est pas plus verte en France qu’en Belgique… Du moins, c’est qu’il ressort de l’histoire de Jean-Charles et Didier Blanckaert. Si leurs grands-parents, originaires de Wallonie, ont pu y développer leurs activités, la situation actuelle est plus compliquée pour les deux frères. Les prix actuels, notamment du lait, impacte la rentabilité de leur exploitation.

En ce début de printemps, le Comité du Lait a publié le rapport de ses activités menées en 2019. Parmi les nombreux renseignements qui y figurent, on apprend que les éleveurs laitiers wallons, fidèles à eux-mêmes, ont fait un travail remarquable. En effet, la hausse de la production ne se fait pas aux dépens de la qualité. Pour preuve : par rapport à 2018, le pourcentage de producteurs n’ayant obtenu aucun point de pénalisation est en hausse.

Le 28 avril, la Commission européenne a annoncé la finalisation des négociations du nouveau traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Mexique. Parmi les secteurs directement concernés par cette ouverture des marchés, on retrouve l’agriculture. Ce que déplore la Fugea : « L’importation de viande bovine et la concurrence déloyale imposées à nos éleveurs continuent, au risque d’anéantir notre filière ».

Sous pression, la Commission européenne a fini par présenter des mesures pour intervenir sur les marchés les plus affectés: des soutiens au stockage privé de produits laitiers et de viande, des dérogations aux règles de la concurrence dans certains secteurs et des souplesses dans les programmes nationaux de quelques filières. Pourtant, très peu d’argent frais est mis sur la table.

Les producteurs et productrices de lait européens de l’European Milk Board (EMB) estiment que le stockage privé n’est pas une bonne solution s’il n’y a pas de réduction volontaire de la production à l’échelle européenne
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