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Un écosystème forestier urbain créé par les élèves au coeur de Gembloux

Dans le cadre « l’I.T.H. de Gembloux, une école durable », en partenariat avec le C.T.H. et « Urban Forests », les élèves des options « Environnement », « Horticulture », « Sylviculture » et « Aménagement des parcs et jardins » ont mis en place, en février, sur un terrain autrefois occupé par des serres, un « écosystème forestier urbain » de 900 m².

Temps de lecture : 3 min

Q uelque 2.700 plants d’arbres et d’arbustes indigènes ont ainsi été mis en terre en quelques heures par une soixantaine d’élèves.

Les objectifs poursuivis par « Urban Forests » et ses partenaires, l’asbl Cercles des Naturalistes de Belgique et Reforest’Action, sont multiples. On pense notamment à la restauration d’une biodiversité indigène en milieu urbanisé, à l’amélioration du cadre de vie des élèves, à la constitution d’un support didactique pour divers cours et activités d’apprentissage scolaire et à la sensibilisation aux enjeux écologiques des aménagements de demain.

Le projet a été présenté aux élèves, aux professeurs et aux représentants de la commune de Gembloux lors d’une conférence qui s’est déroulée au CTH le 14 novembre. Le reportage réalisé à cette occasion par Canal Zoom est disponible à l’adresse suivante : www.canalzoom.be/un-projet-de-foret-urbaine-a-gembloux/.

La création de cet « écosystème forestier urbain » s’est déroulée en cinq phases :

– l’analyse du site ;

– la sélection des espèces ;

– la préparation du sol ;

– la plantation participative des 2.700 arbres et arbustes indigènes ;

– le développement de l’écosystème.

Une méthode 100 % naturelle

Nicolas de Brabandère (Maître d’œuvre Urban Forests) et Dorian Malengreau (Maître d’ouvrage Urban Forests) ont choisi pour réaliser la plantation la technique « Miyawaki » (Botaniste japonais). C’est une méthode 100 % naturelle qui permet aux arbres de pousser beaucoup plus vite. Les 28 essences indigènes, choisies pour leurs capacités d’adaptation aux conditions climatiques et pédologiques, devraient pousser dix fois plus vite que lors d’une plantation classique et recréer en seulement dix ans les conditions écologiques d’une forêt centenaire. Cette forêt, trente fois plus dense, accueillera une biodiversité cent fois plus importante.

L’implantation de cet espace vert d’un genre nouveau constituera :

– un puits de carbone ;

– un véritable filtre à poussières et particules fines ;

– un obstacle à l’érosion du sol permettant même, grâce aux racines des arbres, de filtrer l’eau de pluie ;

– une amélioration du bien-être des élèves, des professeurs et des riverains (mur sonore naturel, espace vert apaisant…) ;

– un refuge pour la biodiversité mais aussi un « corridor écologique », véritable couloir de circulation pour la biodiversité.

En plus du lien social que crée ce type d’événement, il permet surtout de sensibiliser les jeunes aux actions concrètes que tout un chacun peut entreprendre dans son cadre de vie. Cela explique facilement l’engouement qu’ont rencontré les projets mis en place précédemment par « Urban Forests ».

Davantage d’infos : 081/62.53.90. ou www.ith-gembloux.be.

Adresse : I.T.H. de Gembloux – 31A rue Entrée Jacques à 5030 Gembloux.

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