Le climat: un secteur porteur de solution! Comment l’imiter?

Ecolo

Nous voulons mettre en place une transition vers un système alimentaire durable (une politique alimentaire intégrée). C’est tout le système alimentaire qui doit changer, et non pas que les modèles de production. Nous ne pouvons pas demander aux seuls agriculteurs de résoudre tous les problèmes du système, nous devons travailler sur tous les maillons de la chaîne. Une transition vers des systèmes alimentaires durables est la seule stratégie efficace pour aider le système alimentaire wallon/belge/européen à effectuer la transition qui permettra de faire face aux enjeux climatiques et arrêter la dégradation de la biosphère.

Pour ce faire, nous proposons de :

– Initier une Alliance « Emploi-Alimentation » qui accélère la transition vers une alimentation durable et l’agro-écologie ;

– Promouvoir l’agriculture biologique par la mise en place d’une TVA dégressive et ramenée à 0 % pour tout produit non transformé, certifié bio ;

– Mettre en place une réforme des marchés publics en matière d’alimentation, pour renforcer le circuit court ;

– Réduire le gaspillage alimentaire de 50 % à l’horizon 2025 et 75 % à l’horizon 2030 ;

– Concrétiser le chemin vers une Wallonie sans pesticides en développant les alternatives qui permettront à terme d’éliminer l’utilisation de tous les produits pesticides chimiques de synthèse en Wallonie.

cdH

L’agriculture est en première ligne face au défi climatique et ses conséquences sur nos productions. Pour répondre à cette urgence, nous devons mobiliser les capacités des terres agricoles et des agriculteurs pour réduire l’émission de gaz à effets de serre. Notre agriculture est porteuse de nombreuses opportunités (production d’énergie verte, protection des milieux naturels, stockage de carbone dans les prairies permanentes…) afin de répondre à l’impératif climatique. Il faut les exploiter afin que notre agriculture prenne sa juste part dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Les pouvoirs publics doivent soutenir cet engagement en renforçant les moyens dévolus à la recherche agricole, à la diffusion des savoirs et des pratiques positives pour le climat. La PAC doit intégrer cette mobilisation et orienter ses moyens pour la soutenir.

MR

Si les agriculteurs contribuent, comme d’autres acteurs économiques, au changement climatique, ils en sont aussi et surtout les victimes. Le climat influence le rendement des cultures, la quantité, la qualité des fourrages et impacte leurs revenus.

Face aux attaques dont le secteur a fait l’objet, notre parti n’a eu cesse de rappeler que l’agriculture s’érigeait en alliée de l’environnement et en génératrice de solutions :

– une production et une consommation locales permettent de réduire l’empreinte carbone ;

– une ferme sur 10 en Wallonie s’inscrit dans un mode de production biologique ;

– les prairies ont un effet bénéfique sur les GES. La quantité de méthane émise par les vaches est absorbée et stockée dans le sol via la prairie.

Nous nous opposons aux campagnes stigmatisant les agriculteurs et les pratiques agricoles ne représentant pas la réalité wallonne. Notre parti est également opposé au renforcement de la conditionnalité qui ajoute des contraintes supplémentaires. Elle décourage les agriculteurs et ne reconnaît pas les efforts et progrès déjà effectués. Nous n’attendons pas un modèle écologique punitif mais plutôt des solutions positives qui permettent de répondre aux défis climatiques tout en soutenant notre agriculture.

DéFI

Les émissions de CO2 de l’agriculture belge sont similaires à celles produites par l’entreprise Arcelor de Gand…

Les technologies modernes ont déjà permis de diminuer les émissions CO2 de 25 à 30 % depuis 1990.

Notre parti souhaite que cela continu mais l’agriculture ne doit pas être la seule à se remettre en cause ! Favoriser les recherches en génétique, en mécanique ou en autonomie fourragère sont autant de pistes à suivre pour diminuer l’impact de l’agriculture sur l’environnement. Il faut continuer tout en faisant déjà comprendre au citoyen consommateur le chemin déjà parcouru.

PTB

Même si l’industrie, la production d’électricité, le chauffage des bâtiments et le secteur du transport sont les premières sources de gaz à effet de serre, l’impact de l’agriculture sur le changement climatique est important. En Belgique, l’agriculture est responsable de 10 % des émissions et celles-ci n’ont que faiblement diminué depuis la fin du siècle dernier.

Afin de préserver notre environnement, nous devons garantir une transition de notre agriculture vers des modes de production agroécologiques et biologiques. Ceci est nécessaire pour des tas de raisons, pas seulement par rapport aux changements climatiques mais aussi par rapport à la pollution de nos eaux de surfaces et des nappes phréatiques par les nitrates, les pesticides et leurs résidus, ou encore pour préserver les sols.

Nous aidons financièrement, matériellement et techniquement les agriculteurs qui veulent se reconvertir vers des formes d’agroécologie plus poussées : agriculture biologique, permaculture, agroforesterie… Nous plaidons pour que l’élevage se fasse en fonction des surfaces de terres disponibles (prairies et cultures fourragères). Nous stimulons les exploitations mixtes et la collaboration entre exploitations complémentaires.

PS

L’agriculture est l’un des secteurs les plus émetteurs de gaz à effet de serre. Il est important de noter que la responsabilité n’incombe pas aux agriculteurs mais bien au fonctionnement du marché qui encourage les agriculteurs à adopter des modes de productions industriels avec des monocultures ultra-mécanisée et des élevages intensifs. Nous voulons évoluer vers un modèle agricole plus humain et plus durable en offrant un soutien aux agriculteurs pour leur permettre de réduire sensiblement leurs émissions de gaz à effet de serre.

Dans cette optique notre parti propose de :

– Rehausser la part du budget total 2021-2027 de la PAC destiné à l’action pour le climat de 40 % à 50 %. Il convient en outre de préciser ce que recouvre la notion d’« action pour le climat » afin de s’assurer que ces mesures aient un réel impact sur les émissions de gaz à effet de serre ;

– Encourager les activités agricoles qui aident à préserver le climat. Il s’agit notamment de soutenir les maraîchers qui utilisent des techniques qui permettent la captation de carbone dans les sols. L’investissement dans la production locale de biogaz à base de déchets organiques agricoles peut aussi être encouragé.