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De nouvelles mesures pour réduire,voire éradiquer, les populations de sangliers

Face à l’explosion démographique que connaît le sanglier en Wallonie, réduire les populations devient de plus en plus nécessaire. De nouvelles mesures devraient permettre d’y parvenir.

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Actuellement, et comme dans de nombreux pays avoisinants, les populations de sangliers sont trop importantes en de nombreux endroits de Wallonie. L’espèce est même présente aujourd’hui dans le nord de la Région, ainsi qu’autour de certaines grandes villes, là où l’espèce était réputée absente il y a quelques années encore.

Cette situation entraîne une série de problèmes. Des dégâts croissants aux cultures agricoles, à la régénération forestière, à la biodiversité et aux propriétés privées sont observés, de même qu’une hausse des accidents de circulation sur les routes (collision avec des sangliers). En outre, cette situation présente des risques sanitaires accrus.

Dans ce contexte, le ministre wallon de l’Agriculture, Willy Borsus, a rencontré le Département de la Nature et des Forêts et des représentants des chasseurs. Cette entrevue avait pour objectif d’instaurer, là où le sanglier a sa place, un dispositif garantissant des prélèvements suffisants que pour pouvoir maîtriser le développement des populations, c’est-à-dire les stabiliser ou les diminuer en fonction des situations locales rencontrées. Il a également été convenu d’éradiquer, à terme, le sanglier là où l’on considère qu’il n’a pas sa place.

Mieux suivre les populations

À l’issue de cette rencontre, il a été décidé de poursuivre activement l’effort de chasse sur tout le territoire.

Sur les espaces territoriaux des conseils cynégétiques où la densité de population est la plus élevée, une méthodologie particulière sera mise en place, encore durant la saison de chasse actuelle. Les résultats obtenus seront évalués et analysés à l’échelle de ces ensembles de territoires, en concertation avec l’administration, les chasseurs, les représentants locaux des agriculteurs et des propriétaires et l’Union des villes et communes de Wallonie. Si nécessaire, des contraintes spécifiques seront envisagées pour les mois de janvier et février. Cette phase préliminaire sera étendue à tous les territoires lors de la saison de chasse 2020-2021.

Afin de mieux suivre l’évolution des populations, des dispositifs d’évaluation du taux de reproduction local des sangliers seront mis en place. Pour les mêmes raisons, les différents acteurs impliqués devront disposer d’indicateurs précis d’estimation de la fructification forestière locale. Un processus permettant de collecter des données chiffrées précises de prélèvement en temps réel sera également instauré.

Enfin, il a été convenu d’éradiquer à terme la population de sangliers au nord du sillon Sambre et Meuse.

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