L’indice des prix alimentaires de la FAO a ainsi augmenté de 2,5 % en décembre, par rapport au mois précédent, et culmine à son niveau le plus haut depuis décembre 2014. Sur l’ensemble de l’année 2019, cet indice s’affiche en hausse de 1,8 % par rapport à 2018 mais reste 25 % inférieur à son pic de l’année 2011.
En décembre, c’est la composante de l’indice relative aux huiles végétales qui a progressé le plus (+9,4 %), et notamment les prix de l’huile de palme, en raison d’une forte demande émanant du secteur du biodiesel. « Malgré la hausse de décembre, qui a aussi concerné les huiles de soja, tournesol et de colza, le sous-indice des huiles végétales a atteint au cours de 2019 sa moyenne annuelle la plus basse depuis 2007 », nuance toutefois la FAO.
Les prix du sucre ont, eux, augmenté de 4,8 % lors du mois de décembre et ceux des produits laitiers de 3,3 %, portés par un renchérissement du fromage (+8 %).
Les prix des céréales ont connu une hausse plus contenue (+1,4 %) en décembre, alors que le sous-indice relatif à la viande est resté quasi inchangé mais termine l’année en hausse de 18 % par rapport à décembre 2018. Les prix du porc ont particulièrement augmenté.
Belga