Un poulailler d’une capacité d’accueil de 16.000 poulettes, réparties en deux lots, a donc été construit en 2016. Un parcours extérieur de 2 ha lui est associé. « Les poussins me sont livrés à l’âge d’un jour. 17 semaines plus tard, ce sont des poulettes prêtes à pondre qui quittent le bâtiment. Près de 90 % d’entre elles restent en Wallonie tandis que 10 % partent en Flandre ; l’un ou l’autre lot a aussi été conduit au Grand-Duché de Luxembourg. »
Donner le meilleur de soi-même
Si s’engager dans cette spéculation garantit un certain revenu, elle requiert également une attention de tous les instants. « Chacun constitue un maillon de la chaîne et endosse un rôle bien précis. Le mien consiste à fournir les meilleures poulettes possible afin que les producteurs d’œufs ne rencontrent aucun problème. Et en amont, le couvoir doit me procurer de beaux poussins. Au final, cela nous motive et nous pousse à donner le meilleur de nous-même pour développer aux mieux la filière. Cela nous permet également de nous rencontrer entre éleveurs, de partager nos idées ou notre vision du travail. »