Quand le patron de Ryanair se lâche

En effet, l’homme qui a fait grandir Ryanair de 51 à 11.000 travailleurs est aussi agriculteur. En 1993, il a acheté une ferme à Gigginstown (nord-ouest de Dublin).

Après s’être essayé à différentes races, l’homme privilégie l’Angus. « Je suis allé trois hivers de suite au Canada. Nous avons ramené 30 génisses et 3 taureaux. Nous les avons mélangés avec les meilleures bêtes disponibles en Irlande du Nord et ici, en Irlande ». Il a même été jusqu’à dépenser 28.000 euros pour un taureau… qui s’est avéré être stérile.

« Épouvantables »

Toutes ses expériences n’ont pas été fructueuses, loin s’en faut. Il ne veut d’ailleurs plus entendre parler des races charolaises et des blondes d’Aquitaine. « Il y a 20 ans, tous les fous riches comme moi faisaient dans ces deux races. La race Blanc-bleu belge était aussi très populaire. Je n’ai jamais compris pourquoi. Elles sont aussi moches que le péché. Ce sont des choses épouvantables. Et les charolaises, ce sont des tracteurs qui tirent la charrue. Je n’ai pas besoin de tracteur, merci bien », affirme l’homme d’affaires.

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