La double

taxe kilométrique

La double

taxe kilométrique

À présent, tout le monde sait qu’il y a exemption de la taxe kilométrique pour les véhicules agricoles. Rappelons que cette demande doit être introduite avant le 1er avril…

Lorsqu’une taxe est imposée par les Autorités, il leur semble, dans leur raisonnement simpliste*, que celle-ci sera ajoutée au prix de vente, de façon que l’utilisateur final, c’est-à-dire le consommateur, la paie. Tout cela n’est plus qu’illusions. Il est vrai que rien ne changera pour les Autorités (la taxe tombera dans le tonneau des Danaïdes).

Nous vivons en effet dans un monde qui est dominé par les grandes chaînes de distribution. Celles-ci se font une concurrence acharnée pour pouvoir attirer le consommateur. Dès lors, toute entrave est rejetée systématiquement sur l’amont de la filière. Et quand elles n’y parviennent pas, la mondialisation vient à leur rescousse.

Dans la nature, les échelles à poissons sont les voies compliquées grâce auxquelles les poissons reviennent vers la source où ils sont nés. Dans la même logique, les produits agricoles et agroalimentaires ne seront pas grevés de la taxe (assimilée à un barrage), la taxe sera peu à peu reportée vers la source du produit.

Hélas, la comparaison avec la nature ne s’arrête pas là. En effet, une source doit être alimentée pour rester vive. La taxe est également imposée sur la « pluie », c’est – à-dire sur l’agrofourniture (engrais, aliments du bétail, phyto, énergie…) qui doit aussi la payer.

En d’autres termes, en douce, l’agriculture risque de payer deux fois la taxe kilométrique.

* J’aime les paysans, ils ne sont pas assez savants pour raisonner de travers. (Montesquieu)

Papy Joseph

Joyeuses Pâques

Fête religieuse avant tout. Les chrétiens commémorent la résurrection du Christ le dimanche saint, après qu’il eut mangé son dernier repas avec ses apôtres le jeudi saint et s’être fait crucifier le vendredi saint. Dans la religion juive, on commémore la sortie d’Égypte, et le passage de la mer rouge par le peuple d’Israël. C’est aussi une fête païenne pour fêter l’arrivée du printemps. Les enfants eux, se souviennent que c’est la période de la chasse aux œufs.

Mais en fait, pourquoi des œufs ? On peut légitimement se demander quel est le rapport entre une fête religieuse et la quête des œufs en chocolat. Il faut se rappeler que Pâques se situe dans la période de l’équinoxe de printemps. Rien d’extraordinaire donc, à ce que dans l’Égypte antique, l’œuf devienne symbole du renouveau. C’est l’église, au IVe siècle qui interdira de manger des œufs pendant le carême. Et comme les poules continuaient à pondre, on décora les œufs pour les offrir. En Belgique, ce sont les cloches qui les apportent. En Alsace, en Allemagne et en Suisse, les œufs sont livrés par le « lièvre de Pâques ». En Bavière, il est remplacé par un coq, dans la région de Hanovre, c’est un coucou… Mais qu’importe dans le fond ! L’important, c’est d’aller faire notre récolte, de remplir notre panier et de manger poule, œuf, lapin en chocolat avec modération… Ou pas !

Marie-Christine

14 mars – précision

Dans son article « L’Europe se dit prête à accepter une limitation de la production laitière », et plus précisément dans l’encadré intitulé « Entre syndicats, la rupture est consommée », en page 6 de son édition du 18 mars, Le Sillon Belge écrivait « les divisions entre syndicats belges se sont clairement fait ressentir. Alors que tous plaident pour une limitation obligatoire de la production, les moyens utilisés pour se faire entendre diffèrent ». La deuxième phrase ne nous paraît pas conforme à la réalité. De fait, malheureusement, tous les syndicats belges ne se positionnent pas pour une limitation obligatoire de la production. Le Boerenbond se positionne clairement pour une régulation volontaire et temporaire de la production. Quant à la FWA, sa position est plus complexe puisqu’elle a éludé la question à chaque réunion de concertation que nous avons eue avec les ministres Collin et Borsus pour préparer la position de la Belgique à la réunion du Conseil des ministres du 14 mars. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les ministres régionaux et le ministre fédéral de l’Agriculture n’ont défendu qu’une régulation volontaire et temporaire de la production. Si tous les syndicats avaient été d’accord sur la question, la défense des ministres aurait été toute autre : ils auraient tous défendu une régulation obligatoire !

La Fugea

Le direct

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