Le binage mécanique peut être une alternative à laquelle vous ne faites pas allusion. Il s’agit d’une solution proposée en campagne hesbignonne mais elle n’est, pour moi, pas la solution miracle. Le matériel est très onéreux, ultra-sophistiqué et il est impossible de contenter tout le monde en même temps. À cela s’ajoutent les impératifs de travail par temps sec et ensoleillé, suivi de plusieurs heures sans pluie pour éviter la reprise des adventices. Plusieurs passages sont nécessaires avec le coût qui y est associé et cela est inefficace contre le rumex et les adventices trop profondes. Je partage donc tout à fait votre raisonnement.
Je suis extrêmement choqué par l’attitude de beaucoup de citadins (bruxellois entre autres…) qui se plaignent sans cesse de pollution de l’air dans leur ville. Ils ignorent sans doute tous les emplois qu’ils ont à portée de main… des emplois que certaines régions n’ont pas. Il serait bon de leur rappeler que bon nombre d’entre eux refusent des postes pour cause de rémunération insuffisante ou trop peu de prestige… Il est alors nécessaire de solliciter les gens des provinces ou des zones à moindres activités. Bonjour le trafic automobile et la pollution ! De surcroît, lorsque tout ce petit monde de la ville vient s’installer à la campagne, il devient fou parce qu’on stocke du fumier à proximité de chez lui ou qu’un animal se fait entendre.
Aujourd’hui personne n’a faim, certains jouent aux difficiles et, s’il n’y a plus rien chez nous, on se rabattra sur le chimique, les produits de l’oncle Sam, du made un Brésil ou made in China. Aucune inquiétude, les multinationales veillent au grain et sans très forte pour nous faire manger du « phytos » sans qu’on s’en aperçoive. Pendant ce temps, L’UE, nous assaille de contrôleurs (bidons ?!) qui encrassent l’économie et sabotent nos petites industries… C’est garanti !
La société de demain est orientée profit mais ne l’aidons pas de sans ce sens car nous allons tous en payer les conséquences.
J.D.