Le printemps étant là, les activités agricoles essentielles suivent. Les demandes respectives de ces deux fédérations visent à permettre aux agriculteurs de répondre aux exigences du rythme des saisons et de leur mission dans des conditions sereines. Les arrêtés relatifs aux mesures de crise font d’ores et déjà état d’une exception et d’une autorisation de continuité pour les secteurs essentiels, parmi lesquels l’agriculture et l’horticulture sont évidemment incluses. Il est primordial que les filières, courtes comme longues, puissent continuer à fonctionner et à être soutenues.
La Fugea s’engage par ailleurs à identifier les problématiques touchant ses producteurs sur le terrain et à les faire remonter aux décideurs. « Quand la crise sanitaire sera derrière nous, il faudra évaluer les pertes du secteur et y apporter des réponses. Aujourd’hui, concentrons-nous sur l’essentiel, l’alimentation de la population. C’est bien le secteur agricole qui la produit. Gardons nos paysans qui nous nous nourrissent. Relocalisons notre agriculture pour assurer la souveraineté alimentaire de notre pays. »
Les équipes des deux fédérations restent à disposition de leurs membres et assurent le service, et le conseil qui leur est dû en temps normal.