En quelques jours, les captures de grosses altises (puces de terre) ont augmenté. Des captures significatives ont été relevées dans les bassins mi-enterrés, dans 6 champs du réseau d’observation : 72 à Golzinne, 71 à Anthée et à Ath, 42 à Lesve, 35 à Morialmé et 34 à Bois-de-Villers. Aucune altise n’a été capturée jusqu’à présent dans 9 champs sur les 28 suivis cet automne, soit un champ sur trois. Ceci signifie un début du vol des altises, mais non généralisé.

Des morsures sur cotylédons et jeunes feuilles sont observées dans les plus petits colzas. L’importance des morsures varie fortement d’un champ à l’autre ; le développement de la culture est aussi étroitement lié à la date de semis. La protection des jeunes plantules n’est plus assurée par la désinfection insecticide des semences depuis l’interdiction de son usage.
La grosse altise peut occasionner des dégâts importants au colza à deux phases de son cycle : sur les jeunes cultures, les adultes peuvent s’alimenter et pondre ; et en automne-hiver, les larves creusent des galeries dans les pétioles des feuilles puis dans le cœur des plantes.

Les grosses altises ne sont pas faciles à observer la journée, car elles sont surtout actives la nuit.
Il convient donc d’observer l’état des plantes et les éventuelles morsures causées par les adultes. Un bassin permet de piéger les insectes. La lutte contre ces altises adultes est importante pour empêcher la ponte des femelles qui intervient plusieurs jours après le vol de ces insectes.
, Appo, Cepicop et , Cra-w