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Le 22 août, l’humanité aura épuisé toutes les ressources naturelles de l’année

L’humanité aura épuisé toutes les ressources naturelles que la Terre peut produire en une année dès ce samedi 22 août, a indiqué jeudi l’organisation environnementale WWF sur la base des calculs du Global Footprint Network. Les humains vivront donc « à crédit » sur les ressources des générations futures jusqu’au 31 décembre. Ce « jour du dépassement de la Terre » arrive trois semaines plus tard qu’en 2019 en raison des mesures de confinement prises pour contrer la pandémie de Covid-19.

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L’empreinte écologique globale a chuté de 9,3 % en 2020 par rapport à l’an dernier. Une baisse « historique » pourtant « nettement insuffisante pour garantir un avenir durable », estime le WWF. Les abattages forestiers ont quant à eux diminué de 8,4 % et les émissions de CO2 de 14,5 %.

L’humanité consomme en effet autant de ressources que si elle avait 1,6 planète à sa disposition. En cause notamment : la surexploitation des forêts, la surpêche et les émissions de CO2. Ce dépassement a commencé au début des années 1970, indiquent les données du Global Footprint Network. Le déficit écologique ne cesse de s’aggraver depuis.

« La crise sanitaire de ces derniers mois a montré que les décisions politiques et les comportements individuels peuvent avoir un impact profond sur la société », pointe l’organisation. Mais pour être durable, « ce changement doit être le fruit d’une volonté commune et non la conséquence d’une catastrophe », souligne le WWF.

Le Fonds mondial pour la nature préconise de préparer dès maintenant la Belgique à des chocs majeurs comme une autre pandémie ou une crise écologique, pour augmenter la résilience de l’économie et de la société. « L’impact du changement climatique et de la perte de biodiversité sera plus important que les perturbations de ces derniers mois », alerte l’organisation. Toutefois, « les conséquences seront aussi plus progressives, ce qui nous donnera le temps de nous préparer ».

L’organisation plaide pour que le climat et la durabilité se trouvent au cœur de la relance économique et sociale. « Nous serons ainsi plus résistants aux chocs sur le marché de l’énergie et moins dépendants des importations », conclut le WWF.

Belga

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