«Nous constatons que la confiance des consommateurs augmente envers tous les acteurs étudiés, à savoir les agriculteurs, les détaillants, les entreprises de transformation alimentaire et les autorités», explique la professeure Liesbet Vranken (KU Leuven), qui a contribué à l’étude. La hausse est moins marquée pour les agriculteurs, probablement parce que ce groupe démarrait d’un pourcentage plus élevé, ajoute-t-elle. Les détaillants bénéficient de la plus forte hausse de confiance (+7%). Une progression qui pourrait selon l’étude s’expliquer par une reconnaissance des consommateurs d’avoir pu se fournir en produits alimentaires pendant toute la crise. Les consommateurs semblent accorder le moins facilement leur confiance aux entreprises de transformation et aux autorités. Ce sont les acteurs qui pourraient, selon les chercheurs, améliorer la transparence du secteur. Il n’est en effet pas toujours évident de savoir quels ingrédients ou additifs sont ajoutés à son assiette. L’étude constate encore que de plus en plus de consommateurs souhaitent acheter des produits durables, mais que la confiance dans ces produits reste relativement faible, probablement en raison de trop nombreux labels différents sur le marché.
Le choix des lecteurs
Le choix de la rédaction
Aussi en Economie