Le dernier État en date à avoir signé l’accord est le Nicaragua. Son adhésion a été officiellement déposée aux Nations Unies, à New York, le 23 octobre 2017 et sera effective le 22 novembre 2017.
Plusieurs importants émetteurs de gaz à effet de serre ont signé mais pas encore ratifié l’Accord de Paris, comme la Russie, cinquième plus gros pollueur mondial ou la Turquie (17e). De son côté, le président Trump a annoncé en juin sa volonté de faire sortir les États-Unis de l’accord, mais une sortie effective des USA ne pourra intervenir, au plus tôt, qu’en 2020. Le texte de l’Accord de Paris stipule en effet qu’une partie peut le dénoncer à tout moment « à l’expiration d’un délai de trois ans à compter » de son entrée en vigueur, survenue le 4 novembre 2016. Et une fois la volonté de sortie dûment exprimée, un délai d’un an est encore prévu avant un retrait définitif.
Premier accord climatique universel juridiquement contraignant, l’Accord de Paris vise à contenir le réchauffement mondial nettement en deçà de 2ºC, voire à 1,5ºC. Pour ce faire, les États parties s’engagent à faire des efforts de réductions de leurs émissions de gaz à effet de serre par le biais de « contributions déterminées au niveau national » qui devront, à terme, être revues à la hausse et seront évaluées tous les cinq ans.
L’accord prévoit également un financement climatique mondial d’au moins 100 milliards de dollars par an à partir de 2020 en faveur des pays en développement.
(Belga)