De fait, les premiers charançons de la tige et méligèthes ont déjà été piégés dans les bassins jaunes installés dans plusieurs champs du réseau d’observation en colza. La détermination des charançons indique qu’il s’agit essentiellement de charançons de la tige du chou.
Les premiers charançons de la tige ont été piégés à Anthée, Arbre, Ath, Bois-de-Villers, Denée, Emines, Foy, Gembloux, Isnes, Jamiolle, Morialmé, Sauvenière, Sombreffe, Stave, Stavesoul et Tilly. Le nombre de captures de charançons varie entre 6 et 315 individus par bassin.
Les premiers méligèthes ont été piégés en plus faible nombre (de 2 à 103 individus) dans les mêmes champs sauf à Isnes et Stavesoul où ils étaient absents.
La cuvette jaune remontée sur un support est un moyen efficace pour attirer les charançons de la tige ; leur observation dans la végétation est difficile car ils passent souvent inaperçus. Les pièges enterrés à l’automne pour capturer les altises, deviennent inefficaces au printemps.
Le charançon de la tige du colza est plus gros que le charançon de la tige du chou ; il présente des pattes noires tandis que celui du chou a les pattes rousses.
Les pontes débutent de 1 à 3 semaines après la reprise d’activité des femelles et les vols d’envahissement des cultures. Elles sont influencées par les températures et par une culture en début de montaison, lorsque les femelles disposent de tiges en début d’élongation.