Lors de sa dernière réunion du 28 mars, l’Observatoire européen du marché laitier a fait un constat mi-figue mi-raisin de la situation du secteur. « L’équilibre du marché mondial semble incertain avec la reprise de la production aux États-Unis et en Nouvelle-Zélande, et une progression de la demande plutôt modeste ». Autres éléments d’incertitude : l’écart de prix sans précédent entre les graisses et les protéines et l’évolution à la baisse depuis le début de l’année des prix de la poudre de lait écrémé.
Si les prix des produits laitiers de l’UE sont généralement en baisse depuis le début de l’année, ils se maintiennent à des niveaux bien supérieurs à ce qu’ils étaient il y a un an.
La réduction de la collecte s’est poursuivie en janvier de 2,4 %, et les chiffres provisoires pour février confirment la tendance, avec de fortes diminutions dans les principaux États membres producteurs. Conséquence : les prix moyens du lait à la ferme ont atteint 334 €/100 kg en janvier avec une nouvelle augmentation attendue en février. Pour la suite de 2017, « compte tenu de l’évolution du cheptel et des autres facteurs du marché, une augmentation de 0,6 % de la collecte de lait de l’UE peut être attendue sur l’année, la plupart de la hausse étant attendue au second semestre ».