Bruxelles estime qu’en imposant ces exigences spécifiques d’étiquetage aux produits à base de viande, la Lituanie a manqué aux obligations qui lui incombent en vertu du principe de libre circulation des marchandises.
Celle-ci dispose maintenant de deux mois pour présenter ses observations. Si elle ne parvient pas à convaincre la commission un avis motivé, deuxième étape de la procédure, lui sera envoyé. La commission prépare actuellement une révision de la législation relative à l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires pour tenir compte des engagements pris dans le cadre de la stratégie « De la fourche à la fourchette » et du plan de lutte contre le cancer (valeur nutritionnelle, bien-être animal, durabilité, origine…).