Après un premier épisode de gel mi-avril, le nord de la Gironde, Saint-Emilion, l’Entre-Deux-Mers, les Graves et le Médoc ont été cette fois plus impactés car la végétation était davantage avancée. «Certaines propriétés sont fortement touchées, jusqu’à 50%», a précisé le Conseil interprofessionnel des vins de Bordeaux (CIVB), assurant qu’ «il n’y aura pas d’impact global sur la récolte». Dans les nuits du 11 et 12 avril, 5% de ce même vignoble avait déjà été touché mais la végétation était alors moins avancé et par conséquent «les dégâts (avaient été) moins importants». En 2017, le gel avait amputé de 40% la récolte globale dans le Bordelais. Les conséquences de ce gel historique se font encore ressentir avec une conjoncture économique difficile (-12% de vente par rapport à 2017).
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