Malgré le Brexit et les conflits commerciaux, perspective plutôt positive pour le lait dans l’UE, à court terme

«La canicule et la séchetresse qui ont régné dans de grandes parties de l’Europe ont limité la croissance de l’herbe dans de nombreuses régions d’Europe.
«La canicule et la séchetresse qui ont régné dans de grandes parties de l’Europe ont limité la croissance de l’herbe dans de nombreuses régions d’Europe. - M. de N.

Les principales hausses de production sont attendues en Irlande, au Royaume-Uni, en Pologne et dans notre pays, et les baisses les plus importantes aux Pays-Bas, en France et en Italie (avec une relative stabilité en Allemagne).

« Des températures plus élevées que d’habitude et des précipitations inférieures à la moyenne dans de grandes parties de l’Europe ont limité la pousse des prairies dans de nombreuses régions d’Europe. De plus, le déclin du cheptel laitier devrait se poursuivre en 2019 – mais à un rythme plus lent – », constate la Commission européenne. La collecte de lait dans l’UE qui a légèrement augmenté en janvier et juillet (+0,2 % notamment en Irlande de 92.000 t soit +10 %) devrait donc encore progresser de 0,8 % au troisième trimestre et de 1 % au quatrième trimestre de cette année.

Au niveau mondial, la production de lait stagne depuis plus de 9 mois avec des baisses notables en Océanie et en Amérique du sud et une croissance plutôt faible dans l’UE et aux États-Unis. Une augmentation modérée est prévue néanmoins pour le reste de l’année.

Quelques inquiétudes

« Les fondamentaux du marché des produits laitiers demeurent positifs et les marchés mondiaux sont assez bien équilibrés en raison d’une moindre production et d’une forte demande », note la Commission européenne, même si les conséquences du Brexit et les conflits commerciaux continuent d’inquiéter. Le prix moyen du lait à la ferme dans l’UE est estimé à 33,7 c/kg en juillet, soit 5 % de plus que la moyenne des 5 dernières années, et les marges brutes des exploitations au second trimestre 2019 ont augmenté, passant au-dessus des niveaux de 2017 et 2018.

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