« Même en cas de situation catastrophique comme nous le connaissons pour l’instant, la partie qui commande peut exiger que la quantité initiale soit livrée », explique l’ABS. « Dans la pratique, le client se fournit sur le libre marché, où les prix sont fortement à la hausse aujourd’hui, aux dépens du producteur puisque les contrats stipulent que celui-ci ne peut pas acheter de pommes de terre en cas de pénurie. Compte tenu des circonstances, il faut que ce fonctionnement soit adapté. »
L’ABS veut que le contrat standard pour les pommes de terre soit modifié à l’avenir pour que les conditions météorologiques exceptionnelles soient également prises en compte comme cas de force majeure. Le syndicat s’attend à une récolte de patates au faible rendement et de mauvaise qualité. « Sur les premières pommes de terre, plus personne ne se fait d’illusions. Les parcelles irriguées pourront en livrer, mais ne nous voilons pas la face, là aussi le rendement et la qualité seront décevants. » Là où les agriculteurs ne pourront pas irriguer, il n’y aura pratiquement rien à récolter.