Les résultats qui sont présentés ici proviennent de l’expérimentation menée par différentes institutions wallonnes partenaires : le Centre wallon de recherches agronomiques (Cra-w), le Centre provincial liégeois des productions végétales et maraîchères (Cpl-Végémar) ; le Centre pour l’agronomie et l’agro-industrie de la province du Hainaut (Carah), le Cepicop et Gembloux Agro-BioTech.
Résultats variétaux de 2015 à 2019
Pour une meilleure lisibilité, les rendements sont exprimés en valeurs relatives (%) par rapport à la moyenne de quatre variétés témoins (Bergamo, Graham, KWS Smart et Mentor), communes à chaque essai.
Les tableaux 1 et
2
Comportement variétal vis-à-vis des maladies et de la cécidomyie orange
Le tableau 3 synthétise le comportement de ces variétés de froment face aux maladies du feuillage et de l’épi à partir de plusieurs années. Les cotations sont exprimées sur une échelle commune de 1 à 9. La cote de 9 étant la plus favorable. Dans une optique de production intégrée et d’économie, le choix raisonné de variétés résistantes à ces différents critères permet de réduire les coûts de protection de la culture.
Dans ce même tableau, la dernière colonne reprend la résistance ou la sensibilité de la variété vis-à-vis de la cécidomyie orange.
Qualité technologique et qualitative des récoltes
Le tableau 4 reprend le poids de mille grains (PMG) exprimé en g et le poids à l’hectolitre (P hl) exprimée en kg/hl obtenus depuis 2017. Ce deuxième critère dépend de la variété mais aussi des conditions de remplissage du grain, de maturité et de récolte. Il convient de rester attentif aux normes de réception pour ce critère car les réfactions diminuent rapidement le revenu de la culture.
Le tableau 5 reprend les paramètres de qualité de 2017 à 2019 pour ces mêmes variétés : indice de sédimentation de Zélény (ml), teneur en protéines (% de la matière sèche), rapport Zélény/protéines.
La qualité boulangère n’est mesurée qu’indirectement via une série de tests physico-chimiques qui, ensemble, peuvent donner une bonne indication. La meilleure façon d’apprécier réellement la valeur boulangère reste l’essai de panification complet qu’il n’est pas possible de réaliser sur l’ensemble des variétés étudiées.
L’estimation de la valeur boulangère des variétés testées est basée sur la globalisation des mesures suivantes : teneur en protéines, indice de sédimentation de Zélény et rapport Zélény/protéines.
Bien que ces critères soient fortement liés aux conditions rencontrées par la culture durant sa croissance, un bon choix variétal permettra plus facilement d’obtenir des bonifications lors de la livraison.
Pour être considéré comme meunier, un blé devait remplir 4 critères lors de la livraison : une teneur en protéines supérieure ou égale à 12 %, un indice de sédimentation de Zélény supérieur ou égal à 36 ml, un rapport Zélény/protéines supérieur ou égal à 3 et un temps de chute de Hagberg supérieur ou égal à 220 secondes.
. d’après Le Livre Blanc, septembre 2019