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armi les points le plus souvent soulevés lors des visites auprès des agriculteurs, figurent ceux relatifs aux fiches de données «sécurité» et aux autres obligations administratives, à la présence de matière absorbante ou encore, au rangement et à la rétention des produits liquides. Voici un rappel de ces différents points d’attention.
Fiches de données sécurité des produits
En cas d’incendie, les services de secours doivent pouvoir connaître la nature des produits stockés et les dangers qu’ils représentent en ayant, à leur disposition, les fiches sécurité de vos produits. Ces fiches sont disponibles sur le site www.phytotrans.be et auprès de votre distributeur. Elles doivent être conservées en dehors du local, en version papier ou sous format électronique.
Affiche complétée sur la porte d’entrée
L’affiche apposée sur la porte d’entrée du local phyto doit être complète. Les éléments suivants doivent y être mentionnés :
– la mention « accès interdit aux personnes non autorisées » avec son symbole correspondant ;
– les pictogrammes de danger des produits stockés ;
– les coordonnées du ou des gestionnaires du local (identité, adresse, numéro de téléphone et de phytolicence).
Un modèle d’affiche est disponible sur le site www.protecteau.be.
Système d’extinction à proximité du local phyto
L’extincteur doit être adapté aux produits stockés et conforme aux prescriptions du service incendie. Il doit être en bon état de fonctionnement et régulièrement vérifié. Cette vérification est réalisée par le contrôle de la date de péremption ou par un organisme agréé, si aucune date n’est indiquée.
Produits périmés ou non utilisables (PPNU) séparés et identifiés
Dans le local phyto, il est indispensable de séparer le stockage des produits périmés ou non utilisables (PPNU). L’endroit doit être clairement identifié par une pancarte « PPNU/Périmé ». Les produits périmés ou non utilisables devront être éliminés lors de la prochaine collecte AgriRecover (années impaires).
Obligations administratives du gestionnaire
Plusieurs démarches administratives sont nécessaires à la bonne gestion du local phyto :
– chaque local phyto contenant au moins 25 kg de produits doit faire l’objet soit d’une déclaration de classe 3 auprès de l’administration communale, soit d’un permis d’environnement de classe 2 s’il contient 5 tonnes de produits ou plus ;
– afin d’assurer la traçabilité des produits qui entrent dans l’exploitation, deux registres doivent être tenus à jour (entrée et utilisation). Le registre d’entrée peut, par exemple, être composé par les factures d’achat des produits. Le registre d’utilisation quant à lui, peut prendre la forme d’un carnet de champ. Il importe d’y indiquer, en plus des informations habituelles, l’ennemi visé, la variété traitée (si connue) et le précédent cultural ;
– le registre des déchets dangereux doit être complet ; il est constitué des attestations de collecte AgriRecover et de la liste des PPNU stockés dans l’attente d’être remis à ladire asbl.
Présence de matière absorbante à
proximité
De la matière absorbante doit être stockée dans le local phyto ou à proximité immédiate. Il s’agit, par exemple, de sciure ou de sable permettant l’absorption des produits phyto lors d’une fuite ou d’un renversement accidentel.
Local fermé à clé ou par un cadenas
Le local phyto n’est accessible qu’aux personnes autorisées. Pour cette raison, il doit rester fermé à clé en permanence.
Produits facilement identifiables
Les produits doivent être rangés de manière telle que les étiquettes soient toujours lisibles. Veillez à stocker les bidons en position verticale et selon une classification permettant leur identification rapide, par nature de produit et par culture (« Herbicides céréales », « Fongicides pommes de terre », etc.).
Capacité de rétention
Un renversement accidentel ou une fuite d’un bidon sont des situations qui peuvent conduire à des risques pour l’environnement et pour la santé des utilisateurs de produits phyto. L’armoire ou le local phyto doit donc être conçu pour assurer une rétention efficace des produits liquides stockés. La capacité de rétention doit être égale ou supérieure au volume du plus grand conditionnement et être au moins égale au quart du volume total des produits liquides stockés.
Pour davantage d’infos et ou besoin d’une visite pour des conseils : www
.protecteau.be.
