La majorité des parcelles du réseau d’observation CePiCOP présentent une pression significative en rouille naine. Les pressions en rhynchosporiose et helminthosporiose sont faibles. En 2021, les escourgeons ont été infectés à faible intensité par la ramulariose. Son retour en 2022 est par conséquent envisageable mais il n’est actuellement pas possible de prévoir ni son intensité ni son moment d’infection.
Pour rappel et afin d’éviter l’apparition trop rapide de résistance au sein des pathogènes suite à l’application de produits de protection des plantes, il est conseillé de :
– n’appliquer du prothioconazole qu’une seule fois durant la saison
– n’appliquer une strobilurine qu’une seule fois durant la saison
– n’appliquer un SDHI qu’une seule fois durant la saison
Une fois ces règles bien en tête, il est maintenant possible de déterminer quel type de produits de protection pourrait être utilisé pour ce traitement à la dernière feuille (T2). La solution se basera principalement sur
La modulation de dose n’est dans ce cas-ci pas recommandée afin de ne pas diminuer la rémanence d’action de la solution utilisée.
Les régulateurs de croissance sont en général appliqués en même temps que le fongicide de la dernière feuille étalée.
Pour la fertilisation…
La dernière fraction pour les escourgeons doit être appliquée au stade dernière feuille étalée (BBCH39), de préférence sous forme solide afin d’éviter les brûlures sur les dernières feuilles.
Certaines parcelles atteignent désormais ce stade (comme les variétés précoces tel que LG ZEBRA ou pour les semis précoces). Dans les autres conditions, il faudrait attendre quelques jours afin que les plantes puissent déployer leur dernière feuille.
Dans le cas d’un apport en trois fractions, le conseil « Livre Blanc » est d’appliquer 50kgN/ha pour les variétés lignées et 75kgN/ha pour les variétés hybrides.
Dans le cas d’un schéma en 2 fractions, le conseil est d’apporter une deuxième fraction de 80kgN/ha.
, le 26 avril 2022