Accueil Voix de la terre

Un sursaut d’intelligence pourrait faire des miracles

Bravo encore à Marc Assin pour sa voix du 22 octobre sur la vague de coronavirus et merci pour son message d’espoir à la fin de son texte. Personnellement, j’ai observé, le mercredi 14 octobre passé, de drôles de cas sur le quai des bus (à Visé) vers midi.

Temps de lecture : 2 min

Trois sortes de jeunes attendant leur bus : un tiers des jeunes qui portent un masque, un autre tiers avec le masque mais le « groin » qui dépasse et le dernier tiers sans masque qui se soufflent les uns sur les autres avec ou sans cigarette.

Besoin de provoc’, de rébellion, de fanfaronnades sans doute pour se désolidariser des vieux considérés comme plus vulnérables ?

Leur faire la morale ? Que nenni, bien inutile parce que contre-productif. Alors, on est foutu, on tarde trop ? Non, si ceux-là qui risquent pour tous avaient un sursaut d’intelligence (intelligere, en latin veut dire « comprendre »), ils pourraient faire des miracles. Avec une dose d’intelligence, ils pourraient casser le négationnisme en la matière.

Encore faut-il que le cent tombe et ça c’est pas gagné. Eu égard à une septuagénaire conspirationniste au groupe de wallon qui décrète que le fameux virus n’existe pas mais qu’un terrible cataclysme – un peu comme dans l’album de Tintin et l’étoile mystérieuse – va s’abattre sur nous. Heureusement, on ne sait pas de quoi il s’agit !

Marlène André

A lire aussi en Voix de la terre

Paysages en pays sage

Voix de la terre Il n’aura fallu que cinq jours ! Lundi matin, l’énorme vieille ferme dressait encore ses murs orgueilleux au milieu du village, défiant le temps et les saisons depuis trois cents ans. Vendredi soir, elle n’était plus là, tout simplement ! Disparue, envolée, comme si elle n’avait jamais existé. Un bulldozer, deux pelleteuses, ainsi qu’une noria de très gros tracteurs attelés de bennes, ont tout rasé et enlevé en quelques dizaines d’heures. Sur le terre-plein ainsi dégagé, sera bientôt construit un complexe de vingt appartements. L’un après l’autre, les derniers témoins de la vie agricole d’autrefois disparaissent des paysages intérieurs de nos localités.
Voir plus d'articles