« La Belgique a maintenu sa position et demandé un plan de sortie du glyphosate ainsi que le support de l’Union européenne au développement d’alternatives pour l’agriculture », a-t-il précisé. La dangerosité du glyphosate – composant principal de l’herbicide Roundup de la multinationale Monsanto – est au cœur d’une controverse. Le Centre international de recherche sur le cancer (OMS) l’a classé « cancérigène probable » en 2015, contrairement aux agences scientifiques européennes Efsa et Echa.
La Commission européenne a soumis jeudi aux États membres une proposition visant à renouveler pour cinq ans et non plus dix ans la licence de l’herbicide controversé. D’après une source diplomatique européenne, une majorité de pays (14) se sont prononcés en faveur de la proposition, mais cela n’a pas permis d’atteindre la pondération démographique requise pour valider le vote, à savoir 65 % de la population de l’UE.
La France, poids lourd démographique de l’UE dont l’importance compte dans les votes à majorité qualifiée, a notamment voté contre. « Prenant en compte ses obligations légales et le fait que l’autorisation actuelle expire le 15 décembre, la Commission européenne va maintenant soumettre la proposition à un comité d’appel, fin novembre », a-t-elle annoncé dans un court communiqué.
(Belga)