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Glyphosate: un renouvellement d’autorisation qui fait débat

Le glyphosate, dont les États membres de l’Union européenne viennent d’approuver l’autorisation pour cinq ans, est une substance active – utilisée dans des herbicides – dont la nocivité est controversée. Classée « probablement cancérigène » par un organisme de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), elle a aussi fait l’objet d’études plus favorables, dont certaines pourraient cependant avoir été influencées par Monsanto, le géant de la chimie qui la propose dans son Roundup.

Temps de lecture : 14 min

Le glyphosate est utilisé depuis plus de quarante ans comme herbicide dans l’agriculture traditionnelle. Développé par Monsanto et présent dans son produit phare Roundup, le glyphosate a vu son brevet passer dans le domaine public au début des années 2000. Les questions sur sa nocivité ont atteint un point culminant quand, en 2015, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), un organe dépendant de l’Organisation Mondiale de la Santé, a estimé que le glyphosate était « probablement cancérigène » pour l’homme.

Dans le même temps, les Agences européennes de la chaîne alimentaire (EFSA) et des produits chimiques (ECHA) estimaient quant à elles qu’on ne pouvait pas conclure au caractère cancérigène du glyphosate, ouvrant ainsi la voie au renouvellement de son autorisation. Mais plusieurs organisations ont reproché aux deux agences d’avoir basé leurs analyses sur des études positives financées – et donc influencées – par Monsanto. Des fuites de documents provenant du géant américain montrent, selon ces organisations, les différentes techniques – lobbying, ghostwriting (écrire des études qui sont ensuite signées par des scientifiques renommés contre rémunération) – utilisées par l’entreprise pour présenter son produit phare sous un jour bien plus positif que ce qu’il en est réellement.

Des avis très divergents

Des citoyens européens se sont mobilisés pour réclamer l’interdiction du glyphosate : ils ont réuni plus d’un million de signatures en quelques mois en faveur de leur initiative citoyenne européenne sur le sujet. Les eurodéputés ont également réclamé l’interdiction du glyphosate d’ici décembre 2020, avec dans l’intervalle une limitation progressive de la substance. Lundi, les États membres ont choisi à une très courte majorité – 65,7 % – d’autoriser sans conditions le renouvellement du glyphosate pour cinq ans. La Belgique a voté contre.

La Fwa se réjouit mais s’interroge

La Fédération wallonne de l’agriculture (Fwa) s’est réjouie de cette décision. « L’important dans ce dossier était de savoir vers où on va », explique-t-elle, sans se positionner dans le débat sur la dangerosité éventuelle du produit. L’organisation s’interroge toutefois déjà sur les alternatives qui pourront être mises en place à l’issue de ce délai.

« On se réjouit de cette décision, qui a pu rallier une majorité d’États membres dans un dossier en cours depuis plusieurs mois », commente Bernard Decock, conseiller au service études de la Fwa. Il souligne la nécessité qu’il y avait d’aboutir à un accord, sans vouloir se prononcer sur la dangerosité éventuelle du glyphosate. « On préfère y arriver que de ne pas avoir d’accord dans ce dossier, qui repartirait alors dans le flou ».

Les eurodéputés avaient récemment appelé à l’interdiction totale du glyphosate d’ici cinq ans, avec un agenda permettant de sortir progressivement de la dépendance à cet herbicide, très utilisé dans l’agriculture traditionnelle. La Fwa se demande d’ailleurs si des solutions pourront être mises en place à l’expiration de ce délai. Il faut que des alternatives « techniquement, environnementalement et économiquement bonnes » puissent être trouvées d’ici là, insiste-t-elle.

La Belgique va justement prendre contact avec d’autres pays ayant voté contre le renouvellement – la France, l’Italie, l’Autriche et le Luxembourg notamment – pour se mettre d’accord sur une position commune et chercher des alternatives à cette substance, précise le ministre fédéral de l’Agriculture Denis Ducarme.

L’Allemagne, qui s’était abstenue lors des votes précédents, a visiblement voté pour le renouvellement, comme 17 autres États membres. La Fwa, syndicat majoritaire des agriculteurs wallons, s’interroge en outre sur l’attitude à adopter face aux pays non européens qui ont recours à ce produit dans leur agriculture. « On ne voit pas l’intérêt pour la population, l’environnement et les agriculteurs si le glyphosate est interdit chez nous mais qu’il continue d’être importé via des produits issus de pays non européens où la substance est autorisée ».

La Fugea dénonce

La Fédération unie de groupements d’éleveurs et d’agriculteurs (Fugea) s’indigne de la décision.

La Fugea, qui dit soutenir la position belge en la matière, dénonce « l’hypocrisie politique de certains États qui préfèrent soutenir la santé économique des multinationales au détriment de celle du citoyen et du respect de notre agriculture ».

Pour la fédération agricole, cette autorisation du glyphosate pour 5 ans « doit absolument être couplée à un engagement citoyen et politique ambitieux d’accompagnement technique et de recherche d’alternatives afin d’être en mesure d’éventuellement mettre un terme définitif au glyphosate, dans 5 ans, sans pénaliser les agriculteurs ».

Selon la Fugea, il faut ainsi soutenir d’urgence l’indépendance des fermes face à ce type d’intrants. Certaines filières agricoles sont en effet devenues dépendantes des pesticides en raison des besoins de l’industrie, de la sélection variétale et de la diminution de la main-d’œuvre. « Les grands gagnants de cette dépendance aux pesticides restent les agro-industries chimiques », rappelle-t-elle. Elle considère par ailleurs que les consommateurs doivent « afficher leur soutien à l’agriculture qu’ils demandent, par leurs choix quotidiens de consommation ».

En outre, la Fugea met en garde contre certaines formes d’hypocrisie. « Il est important que la problématique du glyphosate soit prise en compte dans son ensemble à une échelle mondiale. Les mesures de sécurités européennes pour ses citoyens doivent être cohérentes avec la multiplication des traités transatlantiques (Mercosur, etc.). Sans cela, même en interdisant le glyphosate dans 5 ans, les cultures transgéniques et particulièrement le soja, indéniable auxiliaire du glyphosate, continueront d’inonder le marché européen. »

Carlo Di Antonio et Céline Fremault le déplorent

« Une triste décision de l’Europe », juge lundi le ministre wallon de l’Environnement Carlo Di Antonio (cdH). Pour son homologue bruxelloise Céline Fremault (cdH), « l’UE ne tient compte ni de l’opinion des citoyens ni de leur santé. »

Dans un communiqué commun, les ministres se disent « abasourdis par la décision qui vient d’être rendue par l’Union Européenne au sujet du glyphosate ». Selon eux, « prolonger de 5 ans la licence de ce pesticide sans même entamer le moindre travail ou même un début de réflexion autour de la sortie définitive de ce dangereux produit est tout bonnement incompréhensible et scandaleux en termes de santé publique ».

Céline Fremault et Carlo Di Antonio regrettent aussi « très amèrement » que les préoccupations environnementales et de santé publique « portées intensément et depuis des mois par de nombreux citoyens aux quatre coins de l’Europe » soient « balayées d’un revers de la main ». « Malgré des mois de débats qui ont mis en lumière des éléments scientifiques inquiétants, l’Union Européenne vient de faire la triste démonstration, dans ce dossier emblématique, qu’elle ne tient compte ni de l’opinion de ses citoyens ni de leur santé, c’est interpellant ! », estime Céline Fremault.

Pour Carlo Di Antonio : « c’est une triste décision de l’Europe. L’application élémentaire du principe de précaution s’est heurtée à la force de l’industrie phyto. La Belgique a voté contre le renouvellement mais 18 pays ont décidé autrement. J’espère que le fédéral interdira la commercialisation en Belgique ». Le ministre de l’Agriculture, Denis Ducarme (MR) a également déploré la position adoptée par ses collègues. Le gouvernement bruxellois a validé le 14 avril 2016 l’interdiction de l’utilisation de pesticides contenant du glyphosate. L’interdiction a été validée par le gouvernement wallon le 30 mars 2017.

Les eurodéputés belges partagés

Les eurodéputés belges étaient partagés après la décision des États membres de renouveler pour cinq ans l’autorisation. Si certains déploraient un mauvais signal envers les citoyens européens, d’autres se réjouissaient que les agriculteurs puissent continuer à utiliser le produit.

« L’autorisation du glyphosate renouvelée pour 5 ans. Une majorité d’États membres (18 dont l’Allemagne) n’a malheureusement pas tenu compte du principe de précaution, au détriment de la protection de la santé des citoyens. Irresponsabilité dans le chef de ces représentants ! », a twitté le cdH Claude Rolin.

Sur le même réseau social, la libérale Frédérique Ries, coauteure d’une résolution sur l’interdiction du glyphosate, a qualifié la décision de lundi de « victoire à la Pyrrhus de la Commission ». « Pas le bon signal pour les citoyens européens. La Commission européenne doit s’engager dans une réforme profonde du modèle agricole », a-t-elle estimé.

La N-VA a également regretté la décision prise lundi. « À nouveau une occasion manquée pour l’Europe de placer en premier la santé publique et l’environnement », a souligné Mark Demesmaeker.

« En dépit de la présomption de conflits d’intérêts, de dysfonctionnements des agences européennes et de falsifications des études scientifiques, la Commission européenne a pris le parti de l’industrie au détriment des consommateurs et de la santé publique. Elle avait pourtant le choix », ont dénoncé les Verts par la voix de la Française Michèle Rivasi. C’est la proposition de la Commission que les États membres ont approuvée lundi. Les Verts appellent à la création d’une commission d’enquête sur le sujet.

La seule à saluer l’autorisation pour cinq années supplémentaires était Hilde Vautmans (Open Vld). « J’applaudis le fait que nos agriculteurs puissent encore utiliser leurs produits durant les cinq prochaines années », a-t-elle commenté. « Je demande cependant à l’industrie de produire entre-temps des alternatives et de les commercialiser. »

Des tensions au sein du gouvernement allemand

La réautorisation suscite des tensions au sein de la coalition gouvernementale allemande, au moment où conservateurs et sociaux-démocrates ont prévu de négocier une nouvelle alliance.

Le feu vert européen a notamment été permis par un vote favorable du représentant allemand, sur consigne du ministre de l’Agriculture, Christian Schmidt, un conservateur membre de la famille politique d’Angela Merkel. La ministre sociale-démocrate de l’Environnement, Barbara Hendricks, opposée à l’herbicide, l’a immédiatement accusé d’avoir outrepassé ses prérogatives, parlant d’une « rupture de confiance » au sein de la coalition actuelle.

« Ceux qui espèrent construire une relation de confiance entre partenaires de coalition » ne peuvent pas se comporter ainsi, a-t-elle estimé. La ministre de l’Environnement est d’autant plus en colère qu’elle a affirmé avoir expliqué à son collègue de l’Agriculture dans la matinée son opposition à une prolongation à cinq ans, au nom de la protection de l’environnement et la santé. Selon Mme Hendricks, les deux ministres avaient convenu que l’Allemagne s’abstiendrait à nouveau et son collègue de l’Agriculture n’aurait donc pas tenu parole.

L’Allemagne s’était abstenue sur le sujet jusqu’à présent en raison des divisions sur le glyphosate au sein du gouvernement, entre démocrates-chrétiens de la chancelière et sociaux-démocrates. Elle a voté finalement en faveur de la proposition de réautorisation de cinq ans, après avoir demandé des restrictions sur l’usage privé du produit et un meilleur respect de la biodiversité, selon une source proche du dossier.

M. Schmidt a de son côté justifié son vote en expliquant que la Commission européenne aurait dans le cas contraire eu le dernier mot et aurait « de toute manière voté en faveur de la prolongation du glyphosate ». L’Allemagne a réussi à « imposer des conditions importantes » pour restreindre l’usage de l’herbicide, a-t-il expliqué au quotidien Rheinische Post.

Cette dissension risque de compliquer les efforts en cours entre conservateurs et sociaux-démocrates en vue de former un gouvernement pour sortir l’Allemagne de la crise et répondre à l’impatience grandissante du reste de l’Europe.

Macron pour une interdiction française

Emmanuel Macron a affirmé lundi que le glyphosate serait interdit en France « au plus tard dans trois ans ».

« J’ai demandé au gouvernement de prendre les dispositions nécessaires pour que l’utilisation du glyphosate soit interdite en France dès que des alternatives auront été trouvées, et au plus tard dans 3 ans », a écrit le chef de l’État sur son compte Twitter.

Alors que le renouvellement de la licence de cette substance chimique est au centre de débats intenses à Bruxelles depuis deux ans, la France espérait en limiter l’autorisation à trois ou quatre ans maximum. Un peu plus tôt, le cabinet du Premier ministre Édouard Philippe avait fait savoir que la France « regrettait » le résultat du vote européen et demandait à la Commission européenne de faire « rapidement » des propositions pour revoir ses modes d’évaluation des substances chimiques.

Le ministre de l’Agriculture Stéphane Travert s’était, lui, déclaré « heureux » que les États membres de l’Union européenne soient parvenus à un accord, mais avait appelé à trouver des solutions de remplacement pour cet herbicide.

Manifestations d’associations environnementales

Greenpeace se dit « surpris » et « scandalisé ». « On ne s’attendait pas du tout ce que l’autorisation du glyphosate soit renouvelée sans restriction. C’est une décision scandaleuse et dangereuse », réagit Thomas Leroy, porte-parole de Greenpeace Belgique.

« Les personnes chargées de nous protéger ont échoué. La Commission comme la majorité des États membres ont eu plus peur d’éventuels procès que de bafouer le principe de précaution en acceptant un produit potentiellement dangereux pour la santé des citoyens », s’inquiète Thomas Leroy.

Des associations environnementales ont organisé lundi en début d’après-midi sur le rond-point Schuman, devant les institutions européennes à Bruxelles, une action visuelle intitulée « Stop Glyphosate ! ». Au résultat du vote des États membres annonçant la prolongation de l’autorisation pour 5 ans, l’ONG Avaaz a annoncé sa volonté de faire campagne au niveau national à l’intérieur des États membres contre ce produit nocif pour la santé, a indiqué Julie Deruy, chargée de campagne pour Avaaz.

Les manifestants ont symboliquement procédé à un tir à la corde avec, d’un côté, des citoyens européens et, de l’autre, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, le Commissaire européen chargé de la santé et de la sécurité alimentaire Vytenis Andriukaitis et un représentant de l’entreprise américaine Monsanto. Ce dernier avait un visage peint d’une tête de mort.

Plus d’une cinquantaine de personnes étaient mobilisées pour cette action. Une bannière portant le message « Democracy vs Glyphosate » était tendue devant les manifestants. Cette action était portée par la coalition « Stop Glyphosate ! » qui réunit de nombreuses associations environnementales parmi lesquelles Greenpeace, WeMove et Avaaz.

« Monsanto pensait obtenir 15 années supplémentaires de glyphosate sans lever le petit doigt, mais a dû livrer une bataille acharnée pour une autorisation de 5 ans avec restrictions », remarque Luis Morago, directeur de campagne pour Avaaz. « L’Allemagne a capitulé devant la pression des multinationales, ignorant ses propres citoyens et le Parlement européen, pour offrir à l’industrie chimique un joli cadeau de Noël ; mais ils ne pourront pas protéger longtemps Monsanto de l’écrasante opposition de l’opinion publique, qui ne veut pas de ce poison dans notre alimentation ».

Julie Deruy, chargée de campagne pour Avaaz, ajoute que « le glyphosate a été déclaré probablement cancérigène par le centre international de recherche contre le cancer. Puisque la Commission européenne n’est pas capable de protéger ses citoyens, nos prochaines actions viseront à faire campagne nationalement ». Elle souligne qu’« il y a des alternatives et l’idée est de continuer à promouvoir ces alternatives ».

IEW accuse l’Allemagne

La question du lien entre le vote favorable de l’Allemagne et les intérêts de la société chimique et pharmaceutique Bayer s’impose, soutient lundi la Fédération Inter-Environnement Wallonie (IEW).

Le vote de l’Allemagne en faveur du maintien du glyphosate n’étonne qu’à moitié le secrétaire général d’IEW. Pour Christophe Schoune, le pays a préféré protéger son industrie et se détourner d’une grande partie de l’opinion publique européenne. « Alors qu’une pétition de Greenpeace demandait en octobre dernier l’interdiction du glyphosate et avait obtenu 1,3 million de signataires, l’Allemagne a été plus sensible aux arguments des lobbys », soutient M. Schoune. La société allemande Bayer détient en effet la filiale Monsanto, qui avait découvert les propriétés d’herbicide du glyphosate et l’avait commercialisé comme tel sous le nom de Roundup.

« On ne tient pas compte de la voix citoyenne au sein de l’UE, c’est le gros problème », assène M. Schoune. « On pouvait espérer une proposition intermédiaire, face au « non » de la France et de nombreux autres États membres, dont la Belgique. Mais les États membres ont prolongé l’autorisation de cinq ans – la période maximale — et sans restriction », analyse le dirigeant. Les ONG et les associations de défense de l’environnement se préparent à étudier les recours possibles, affirme encore M. Schoune.

Bayer en voulait plus

Le chimiste allemand Bayer, qui s’apprête à mettre la main sur son rival américain Monsanto, a regretté lundi la décision de l’Union Européenne d’autoriser la commercialisation de l’herbicide controversé pour 5 ans seulement.

« Nous ne faisons pas partie du groupe de travail sur le glyphosate, mais nous regrettons la décision de ne pas renouveler l’approbation du glyphosate dans l’Union européenne pour les 15 années complètes », a déclaré le groupe de Leverkusen (nord) joint par l’AFP.

Le chimiste fait encore valoir qu’environ 3.300 études scientifiques ont été entreprises à ce jour sur la sécurité du glyphosate. « Les autorités de réglementation et les organismes scientifiques du monde entier, y compris ceux d’Europe (en particulier les rapports d’évaluation de l’Autorité européenne de sécurité des aliments EFSA et de l’Institut fédéral allemand d’évaluation des risques (BfR) ) ont soigneusement évalué le composant et considèrent le glyphosate comme sûr », ajoute le groupe de Leverkusen.

Selon le géant de la chimie, une nouvelle autorisation pour cinq ans seulement « semble malheureusement être le seul moyen de garantir que les agriculteurs européens conservent l’accès à cet important herbicide. » Les ONG ont de leur côté donné de la voix en critiquant vertement la décision européenne qui « place les intérêts économiques avant la protection de la santé et la défense de l’environnement », selon Martin Rücker, directeur de Foodwatch.

L’Allemagne, qui s’était abstenue au tour précédent, a voté en faveur de la proposition, après avoir demandé des modifications au texte en lien avec des restrictions sur l’usage privé du glyphosate et le respect de la biodiversité, selon une source proche du dossier.

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