Surtout des herbicides et des fongicides présents dans l’air en Wallonie

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Les insecticides ne représentent que 0,5% des substances mesurées.

Trente-trois substances ont pu être mesurées dans au moins un échantillon, quatre substances n’ont jamais été détectées et neuf ont été détectées dans au moins un échantillon dans l’air, à une concentration inférieure à la limite de quantification.

C’est dans les localités de Gembloux, Louvain-la-Neuve, Tinlot et Dour et à Charleroi que les moyennes des concentrations totales mesurées sur l’année ont été les plus élevées. Les concentrations maximales ont été mesurées à Gembloux et Louvain-la-Neuve.

Le nombre de substances actives et la concentration moyenne étaient les plus élevés à Oupeye (localité fruitière) et les moins élevés au Mont Rigi (Waimes).

Il apparait que les doses respirées sont plus intenses dans les localités agricoles et au printemps, d’avril à juin. L’exposition aux pesticides extérieurs est quasi nulle en hiver.

Les fongicides n’ont été mesurés qu’au printemps et en été, alors que deux pics de concentrations d’herbicides ont été observés au printemps, en été et en automne. En revanche, les insecticides ont été détectés tout au long de l’année.

Le ministre Carlo Di Antonio estime au vu de ces premiers résultats qu’une évaluation plus précise de l’exposition est nécessaire pour mieux comprendre le lien entre l’exposition aux pesticides et les effets potentiels sur la santé humaine (maladie de Parkinson, asthme, développement du foetus, perturbateurs endocriniens, ...). Carlo Di Antonio a confié à l’Institut Scientifique de Service public (ISSeP) une nouvelle étude à l’échelle de la Wallonie.

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