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«Soutenir les producteurs, et non importer», plaide la Cepm

Les membres de la Confédération européenne de la production de maïs (Cepm) s’interrogent sur la stratégie suivie par l’Union Europe qui la conduit, année après année, à importer des volumes croissants de maïs.

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En effet, après s’être hissée à la place de 1er  importateur mondial de maïs en 2017/2018, l’Europe est en voie de conforter cette position, les importations s’affichant déjà en hausse de 14 % en date du 4 novembre. Le Brésil, avec 41 % de part de marché, est pour l’heure le 1er  fournisseur. « Des importations de maïs en hausse structurelle, dont les standards sont loin de répondre aux exigences pourtant imposées aux producteurs européens, pèsent sur les prix du maïs européen ! Où est la cohérence ? », dénonce la Cepm.

C’est pourquoi, elle demande ainsi aux autorités européennes de mettre en place une politique cohérente qui permette de favoriser la production de maïs et ce, face à une demande croissante. Pour la Confédération, cela passe par :

– l’arrêt de l’affaiblissement des droits de douane à l’entrée sur le territoire européen, et le refus de toute nouvelle concession sur le maïs lors de négociations bilatérales ;

– l’amélioration de la compétitivité du maïs européen par l’accès à l’innovation en matière de protection des cultures et de recherche variétale ;

– le renforcement des outils « économiques » de la politique agricole commune que sont les paiements directs, la gestion des risques et le soutien à l’investissement, et ce sans nouvelles exigences en matière de conditionnalité.

« C’est à cette condition que les producteurs européens de maïs pourront répondre durablement aux besoins du marché intérieur et satisfaire aux attentes grandissantes de la société en termes d’environnement et d’adaptation au changement climatique », plaide la Cepm

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