La production mondiale de vin légèrement revue à la baisse

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La production mondiale de vins (hors jus et moûts) est estimée en 2018 à 279 millions d’hectolitres (M/hl), contre 282 millions M/hl selon la précédente estimation publiée fin octobre, indique l’OIV dans un communiqué. Cette production mondiale est, selon les dernières projections, en augmentation « de 13 % par rapport à la production 2017 », ajoute-t-elle à l’occasion du congrès mondial de la vigne et du vin organisé à Punta del Este (Uruguay).

En 2017, les trois plus gros producteurs de vin du monde – Italie, France, Espagne – avaient fait les frais d’aléas climatiques désastreux : aux gels de printemps qui avaient affecté les vignobles avaient succédé des étés secs qui avaient donné de petits raisins et donc moins de jus. La France avait ainsi connu sa plus mauvaise année depuis 1945. La production 2018 devrait en revanche être une des plus élevées depuis 2000, souligne l’OIV.

L’Italie (48,5 M/hl) confirme sa place de premier producteur mondial, suivie par la France (46,4 M/hl) et par l’Espagne (40,9 M/hl). Le niveau de production est également élevé aux États-Unis (23,9 M/hl) et augmente significativement en Amérique du Sud que ce soit en Argentine (14,5 M/hl), au Chili (12,9 M/hl) et au Brésil (3,4 M/hl). L’Afrique du Sud a, elle, subi une sécheresse qui a affecté sa production (9,4 M/hl).

En 2017, les échanges internationaux de vin « ont progressé de 3,4 % en volume (108 M/hl) et en valeur pour atteindre 30 milliards d’euros (+4,8 % par rapport à 2016) », selon l’OIV.

Belga

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