«En voyant ce label, les clients seront assurés que des solutions alternatives et respectueuses de leur santé, écologiques et durables pour l'entretien du jardin leur seront proposées», a précisé le ministre. Cette labellisation vise spécifiquement les jardineries, car elles jouent «un rôle essentiel dans la mise en garde des consommateurs contre les dangers des pesticides».
Plus d'une trentaine se sont engagées dans ce projet. Pour acquérir le label, chaque jardinerie peut choisir d'adhérer à un des quatre niveaux d'engagement. Du plus souple, à savoir la présence dans l'enseigne d'au moins une alternative pour chaque produit phytosanitaire sans exception proposée en rayon, au plus volontariste où l'enseigne ne propose plus aucun pesticide de synthèse.
Le ministre a par ailleurs lancé officiellement la dixième campagne du «printemps sans pesticide» qui abordera des thèmes variés tels que la permaculture, les vertus des plantes, l'alimentation durable ou encore la biodiversité. La campagne mettra à l'honneur les auxiliaires de jardins qui représentent une alternative «efficace et naturelle» contre les pesticides chimiques. À cette occasion, des conférences, des démonstrations de désherbage alternatif, des ateliers de fabrication de pesticide naturel ou encore des visites de jardins et potagers naturels sont prévus.
(Belga)
