Accueil Voix de la terre

Le langage de la terre

Chaque semaine, je m’attache à vous transmettre les paroles des « Voix de la terre », prononcées par des parents, voisins, amis et connaissances, très proches pour la plupart de notre milieu agricole. J’écris toutes mes réflexions en français, tandis que ces conversations orales se sont tenues le plus souvent en dialecte wallon. N’est-ce pas une trahison ? Je m’interroge…

Lors d’épisodiques poussées de nostalgie fiévreuse, les « langues locales et minoritaires » bénéficient d’un regain d’intérêt de la part des instances culturelles régionales wallonnes. Celles-ci proposent aujourd’hui aux entités rurales d’adhérer au label « Ma commune dit OUI aux langues régionales », via une liste d’initiatives à entreprendre et pérenniser, du genre : donner des noms wallons aux rues, prononcer des discours en dialecte local, encourager les théâtres wallons, enseigner le patois dans les écoles (!!!), diffuser des écrits, organiser des...

Article réservé aux abonnés

Accédez à l'intégralité du site et recevez Le Sillon Belge toutes les semaines

Abonnez-vous

Déjà abonné au journal ?

Se connecter ou Activez votre accès numérique
L'info en continu Voir toute l’actualité en continu >

A lire aussi en Voix de la terre

Petit prince, revenez mardi

Voix de la terre Il y a trois ans, un homme m’a dit un jour que « les agriculteurs, qu’il fasse beau ou mauvais, n’arrêtaient pas de se plaindre   ». Cette remarque m’avait marquée tant son jugement je le trouvais dur. Peut-être même qu’il n’est pas le seul à le penser ? Trois ans que j’ai cette remarque en tête et trois mois que j’ai envie de lui répondre. Ça fait long, me direz-vous, il y a prescription ! Ce n’est pas grave, laissez-moi vous raconter une histoire.
Voir plus d'articles