La conférence, organisée au siège de l’ONU et co-présidée par les gouvernements des îles Fidji et de Suède, vise à identifier des solutions face à la détérioration des océans provoquée par le réchauffement climatique, la surpêche et la pollution, dont les millions de tonnes de détritus de plastique qui y sont déversées chaque année.
À cette fin, l’ONU a ouvert mi-février un registre en ligne pour recueillir les engagements volontaires des États membres, organisations intergouvernementales, entreprises, universités, ONG et de la société civile en vue de protéger le milieu marin.
Lors de la séance d’ouverture de la conférence, le 5 juin, la délégation belge a proposé pas moins de 22 engagements (dont un plan d’action fédéral de lutte contre les déchets marins, des mesures de pêche durable dans la mer du Nord et une coalition internationale pour les réserves marines), ce qui place notre pays au rang des plus actifs.
« Notre engagement et leadership pour lutter contre les déchets en mer suscite un intérêt international », se réjouit le secrétaire d’Etat en charge de la mer du Nord, Philippe De Backer.
La Conférence des Nations unies sur les océans doit aboutir le vendredi 9 juin à un consensus sur une déclaration qui servira d’appel à l’action internationale pour soutenir la mise en œuvre du 14e objectif de développement durable, qui appelle à la préservation de la vie aquatique. Celui-ci fait partie des 17 objectifs adoptés en 2015 par les Nations unies dans le cadre de l’Agenda durable 2030.
(Belga)