Olympia, située à Herfelingen (en Brabant flamand), collecte le lait de quelque 310 exploitations. Spécialisée dans la production de crème et de desserts, la laiterie valorise particulièrement la graisse contenue dans le lait. L’excédent de lait écrémé est donc devenu une charge de plus en plus lourde au vu du contexte conjoncturel, de la surproduction laitière et des nouveaux coûts à prendre en compte (notamment la taxe kilométrique, ndlr). La structure a donc décidé de mettre un terme à sa collaboration avec près d’un quart de ses fournisseurs laitiers.
La laiterie devra respecter cinq mois de préavis. Au 1er octobre, les éleveurs concernés seront donc libres de chercher un nouveau partenaire commercial. Si la laiterie Olympia s’est toutefois dite prête à les accompagner, il semblerait que la Laiterie des Ardennes soit encline à les reprendre dans son giron.
La Fédération wallonne de l’agriculture n’a pas tardé à alerter les ministres wallon et fédéral de l’Agriculture. La Confédération belge de l’industrie laitière et Comeos ont, quant à eux, tenu à assurer que la laiterie respectait le code de bonne conduite.