Accueil Législation

Suisse: ils ont dit «oui» à la sécurité alimentaire

En Suisse, les agriculteurs sont appréciés pour le travail, souvent très difficile, qu’ils accomplissent. La beauté de leurs paysages en est une belle illustration. En effet, ils fauchent, fanent puis récoltent le foin dans des pentes qui les obligent à monter des roues jumelées pour éviter que les tracteurs se renversent. Inutile de dire que, dans de telles conditions, les fermes sont de petite taille. Le travail à accomplir exige tellement de temps que la ferme moyenne est d’une vingtaine d’ha. La Suisse compte actuellement environ 50.000 fermes, toutes familiales, à de rares exceptions près.

Malgré toutes les aides prévues par les diverses autorités suisses, le nombre des fermes diminue d’environ 1.000 par an. Par ailleurs, les terres agricoles sont grignotées par l’extension des villes, des industries et de la forêt qui réoccupe peu à peu les terres désormais délaissées par les agriculteurs. Par ailleurs, leurs parts de marché diminuent au profit des importations car leurs productions sont plus chères. Cinquante pourcents des produits alimentaires sont importés. Faut-il baisser les bras ? Ce n’est pas l’avis du secteur alimentaire suisse....

Article réservé aux abonnés

Accédez à l'intégralité du site et recevez Le Sillon Belge toutes les semaines

Abonnez-vous

Déjà abonné au journal ?

Se connecter ou Activez votre accès numérique
L'info en continu Voir toute l’actualité en continu >

A lire aussi en Législation

Le sort du bail «ordinaire» de 9 ans

Droit rural Un bail « ordinaire » aura une durée minimale de 9 ans et inférieur à 18 ans. Il peut être renouvelé à trois reprises pour atteindre un maximum de quatre périodes d’occupation. La rupture de ce bail peut s’effectuer de différentes manières. Attardons-nous sur les suivantes : à l’amiable, par notification d’un congé et en cas de faute grave.
Voir plus d'articles