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Les semis avancent, mais méfiez-vous des mulots

Dans toutes les régions de Belgique, les semis de betteraves ont fortement progressé. Toutefois, des attaques de mulots ont déjà été signalées.

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Selon les dernières estimations réalisées le 7 avril par Iscal et la Raffinerie Tirlemontoise, 53 % de la surface betteravière belge sont semés. Le pourcentage est de 60 % pour la zone de la Raffinerie Tirlemontoise et de 35 % du côté d’Iscal.

Les betteraves qui ont été implantées fin février (principalement dans les Polders) sont actuellement au stade 2 feuilles. Les semis réalisés autour du 27-28 mars présentaient le 8 avril des levées entre 30 et 50 %.

Quant aux chicorées, les estimations transmises par Beneo et Cosucra confirment une bonne progression des surfaces emblavées. Cosucra évalue à 70 % les semis déjà réalisés alors que Beneo estime que 47 % des parcelles ont été implantés.

Lutte contre les mulots

Des dégâts de mulots nous ont été signalés par des observateurs du réseau d’observations de l’Irbab. L’Institut rappelle qu’il n’existe plus de produits agréés pour lutter contre les attaques de mulots en grandes cultures. L’hiver doux et sec est favorable à la survie des mulots. Les couverts qui n’ont pas été détruits ou incorporés ainsi que les talus enherbés constituent des refuges parfaits pour les mulots qui pourraient s’attaquer aux graines de betteraves, après le semis et avant leur germination.

Deux solutions de lutte contre les mulots sont envisageables.

Premièrement, il est possible d’alimenter (préventivement) les mulots avec des grains (de céréales, par exemple) non traités pour leur procurer une habitude alimentaire alternative. Cette alimentation se limitera aux zones à risques (champs restés longtemps sous engrais vert ou encore situés à proximité de talus enherbés ou de bois et sans aucun survol de rapaces).

En pratique, l’Irbab conseille de placer les grains, idéalement avant le semis, sous une tuile creuse ou dans des morceaux de tuyaux en PVC pour les protéger de la pluie ou pour éviter que des oiseaux ne les prélèvent. Il faudra penser à réapprovisionner régulièrement ces appâts.

Ensuite, il convient de favoriser le contrôle des populations de mulots par les rapaces, grâce à l’installation des perchoirs dans les zones dégagées. Les piquets de support (enterrés d’au moins 40 cm dans le sol) devraient s’élever au moins à 2 m au-dessus du sol et être très stables. Le perchoir proprement dit doit être horizontal, bien fixé et antidérapant (bois brut). Il doit faire 3 à 5 cm de large (ou de diamètre) et 20 cm de long.

D’après l’Irbab,

le 10 avril

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