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Qui a raison, qui est crédible?

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Une rubrique donnant, à tous, la possibilité d’exprimer des opinions diverses et contradictoires afin de susciter le débat et, pourquoi pas, s’ouvrir à de nouvelles pistes de réflexion, tel est l’objectif de la rubrique « Voix de la terre ». La semaine dernière, JMP s’est prêté à l’exercice et y a exprimé son point de vue quant à l’abandon de l’utilisation du glyphosate dans certaines communes, avec pour conséquence l’envahissement des bas-côtés et voiries par les adventices. Un avis qui a également été publié sur notre site internet et notre page facebook où il a fait l’objet d’un vif débat…

« En accord », « inconscient », « non crédible », « soufflée par les firmes », tels étaient les commentaires qu’on y pouvait lire. Et cette question : une mauvaise herbe, est-ce vraiment « sale » ? Tout est une question de contexte et de point de vue ! Une même plante peut être envisagée comme une œuvre d’art dans un parterre ou un obstacle, voire un danger, dans un potager ou un champ. De même, sa présence le long de nos routes peut s’avérer d’une beauté sans nom pour certains ou être une abomination pour d’autres. Qui a raison ?

Faut-il les combattre et avec quoi ? Des pesticides, de l’huile de bras, le brûlage ? Là aussi, tout est une question de situation et de modération. On préférera sans doute s’en remettre à nos mains dans nos jardins ou au brûlage dans nos cimetières mais l’herbicide, utilisé avec parcimonie, reste une solution plausible sur de grandes étendues.

Les réponses à ces questions semblent se trouver quelque part entre nos politiques récupérant le débat à leur profit, les scientifiques naviguant entre autres influences de ces derniers et des firmes, les consommateurs de plus en plus exigeants et les producteurs utilisant des outils imposés au fil du temps. Quoi qu’il en soit, toute vision ou solution mérite d’être exposée et étudiée et ne doit pas forcément être taxée de « non crédible », « aberration » ou « prise de parti » parce qu’elles n’entrent pas dans la « rubrique tendance actuelle » d’une société de consommation qui la validait pourtant amplement il n’y a pas si longtemps…

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